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Autorisation donnée à un lieu d’accueil expérimental pour les usagers de drogues à Paris

Les services du Premier Ministre confirment l'information donnée par France Culture.


Feu vert de Matignon qui ne précise pas le calendrier de la mise en œuvre ni le lieu d'implantation de cette salle à Paris.


5 Février 2013 - 18:35
     

Le gouvernement avait annoncé en 2012 ne pas être opposé à l'ouverture, à titre expérimental, d'une salle de consommation de drogues à Paris, pour les toxicomanes à l'héroïne *, au crack et à la cocaïne.

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, avait déclaré en octobre 2012 que l'ouverture d'une salle de consommation expérimentale pour les usagers de drogues "pourrait voir le jour avant la fin 2012", une fois publié le décret nécessaire. En novembre 2012, elle déclarait que cela se ferait "courant 2013".

Le 5 février 2013, les services du Premier Ministre viennent d'annoncer qu'une salle sera prochainement ouverte à Paris. Sans préciser ni quand ni comment ni où.

Les suites du conseil de Paris de décembre 2012 ?

Lors du conseil de Paris le 10 décembre 2012, Alain Lhostis (PC), conseiller de Paris du Xe arrondissement favorable à l'ouverture d'une telle salle dans l'arrondissement, avait parlé d' "une dérobade, un abandon de personnes en danger" lors de l'examen du vote du projet de délibération n°2012 DASES 658G, une convention annuelle avec l'association Gaïa basée dans le XIe arrondissement.

Votée par la majorité municipale, la délibération a attribué à cette association une subvention de 38 000 euros afin qu'elle puisse informer les Parisiens de l'ouverture d'une salle expérimentale dans l'attente d'une autorisation gouvernementale.

L'opposition par la voix du député - maire du XVe arrondissement Philippe Goujon, président de la Fédération UMP à Paris, se dit préoccupée par la lutte contre la drogue qui lui semble "illisible" :
"Sortir les usagers de la drogue, ce n'est pas les accompagner dans la drogue, même soi-disant proprement, encore moins leur en faciliter l'accès. Il serait plus opportun d'appliquer le plan départemental de lutte contre les addictions mis en place en 2010 par le gouvernement Fillon".

Le Maire de Paris et Rémi Féraud, maire du Xe arrondissement et président de la Fédération PS à Paris, ont déclaré que la première salle serait ouverte près de la Gare du Nord, réputée proche des lieux de consommation de drogues.
Une période de consultation de la population devait voir le jour sur la proposition d'Alain Lhostis avec la création d'un comité de pilotage de l'expérimentation, avec les conseils de quartier, la police, les usagers de drogues, indépendamment de ce que fera l'association Gaïa.

Déjà en 2009...

Le débat en conseil de Paris remonte à la séance du mois de décembre 2009 lorsque Jean-Marie Le Guen (PS), possible prétendant à la Mairie de Paris en 2014 et favorable à cette ouverture, avait annoncé vouloir faire rentrer dans un circuit sanitaire les toxicomanes pour éviter que leur état ne s'aggrave.

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites le 19 mai 2009, l'association Asud, basée dans le XXe arrondissement, avait organisé dans ses locaux une Structure d’accueil avec possibilité de Consommer à Moindre Risque des drogues psychoactives (SCMR).

Au conseil de Paris au mois d'octobre 2010, la majorité municipale s'était montrée favorable à l'expérimentation d'une salle de consommation de drogues.
En 2011, une mission de la Ville de Paris s'était rendue à Bilbao et à Genève pour voir le fonctionnement d'une vraie salle de consommation.

En Europe où 6 pays ont mis en place ces salles, aucun produit n'est en vente. Aux drogués d'apporter leurs marchandises et de les consommer sous l'oeil des personnels de santé. L'objectif est de les soustraire, grâce à de meilleures conditions d'hygiène, aux infections par le virus du Sida, aux hépatites B et C et aux risques d'overdose. Libre à eux de vouloir se sortir, par l'écoute qui leur fournie sur place, de l'enfer engendré par leur dépendance.

Si Matignon n'a fait que rappeler une position déjà connue, au moment même où le débat sur le mariage entre homosexuels et l'adoption fait rage, il se garde bien de préciser le lieu d'implantation et le calendrier de l'ouverture de la première salle de consommation de drogues à Paris.

La MILDT (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies), avec le ministère de la santé, est chargée de cela.


* L’héroïne est une drogue classée parmi les stupéfiants. Elle peut être inhalée, sniffée, fumée ou injectée par voie intraveineuse. Son injection représente un risque de transmission du VIH et des hépatites B et C.
Son usage est interdit et passible d’une peine de prison et de 3750 euros d’amende ; ou bien de mesures alternatives aux poursuites pénales (soins obligatoires, stage de sensibilisation).
La culture, l’achat et la vente sont également interdits et passibles de peines de prison et d’amendes plus lourdes.




Vaea Devatine
Journaliste tahitienne. Formations universitaires modestes, en droit, en sciences sociales... En savoir plus sur cet auteur

Commentaires

1.Posté par amonavi le 06/02/2013 00:33 | Alerter
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" Sortir les usagers de la drogue, ce n'est pas les accompagner dans la drogue " C'est évident.
" Aux drogués d'apporter leurs marchandises ". Les drogues étant illicites, la police devra les arrêter. Le personnel de santé aussi ?

2.Posté par brulpourpoing le 06/02/2013 00:36 | Alerter
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Si j'ai bien compris, les drogués veulent shooter ET marquer le but !

3.Posté par fleurofusil le 08/02/2013 10:59 | Alerter
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Il y aura donc une salle légale, face à des milliers de salles clandestines (halls d'immeuble, fourrés, gares, particuliers). Quelques drogués pourront être pris en charge, à leur demande, par les services sociaux. C'est toujours ça.
Mais il ne faudrait pas que ce soit le premier pas vers une dépénalisation.

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