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Chapelle Laennec : Allianz et le Comité Laennec-Turgot

VIIe arrondissement : rebondissements au 42 rue de Sèvres 75007 Paris.


Le Comité Laennec - Turgot et le groupe Allianz : deux conceptions différentes du patrimoine imprescriptible et inaliénable.


15 Janvier 2013 - 18:05
     

La bataille est-elle relancée entre Allianz et des riverains, associations et membres des familles des Hommes ayant fait l'Histoire de France dont les sépultures sont réunies au sein de la chapelle Laennec ? Paris Tribune fait le point avec Arlette Vidal-Naquet l'une des membres les plus actives du Comité Laennec-Turgot.

Cogedim, AGF puis groupe Allianz

Fermé en 2000, l'Hôpital Laennec, 4 hectares au beau milieu de Paris dont la moitié en espaces verts, devait laisser la place au projet immobilier intitulé en 2005 "Laennec Rive Gauche". En 2010, le projet s'intitule "Paris Rive Gauche".

La chapelle fait l'objet de contestations sérieuses : si elle peut passer du domaine public au domaine privé, son affectation est inaliénable et imprescriptible arguent les défenseurs du patrimoine réunis dès 2006 au sein du Comité Laennec - Turgot. Il s'agit de permettre au public de pouvoir continuer de jouir de leur patrimoine alors que le Groupe Allianz prévoit une affectation de la chapelle en équipements collectifs privés.

Le groupe PPR Pinault Printemps La Redoute, actuellement basé avenue Hoche dans le VIIIe arrondissement, souhaite y installer son siège à l'horizon 2014. Parmi les membres du conseil d'administration du groupe : Jean-Philippe Thierry, PDG d'Allianz France depuis 2001. En 2002, la vente par l'APHP de l'Hôpital Laennec à la Cogedim est effective. Celle-ci en appelle aux AGF, rachetées par le Groupe Allianz, pour porter financièrement le projet jusqu'à son terme.

Promis en 2000 à la Cogedim par l'APHP pour 530 millions de francs (80,8 millions d’euros) pour 38 173 m² , soit 13 884 francs / m² (2 117 euros / m²), le projet immobilier va subir plusieurs contestations et s'arrêter à de nombreuses reprises.

En 2001, le tribunal administratif donne raison aux plaignants de l'association des riverains de l’hôpital Laennec, et annule le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du VIIe arrondissement élaboré par l'État. Les propriétaires doivent refaire un PSMV. La Mairie de Paris reprend les discussions avec la Cogedim.
En 2002, la Cogedim acquiert tous les lots pour le total promis en 2000 de 80,8 millions d’euros.
En 2005, 3 permis de construire sont déposés par la S.A.S. COGEDIM et la S.A. AGF Vie. Le projet est présenté aux riverains.
En 2006, lancement du Comité Laennec-Turgot et d'une pétition pour la "restitution au culte et au public de la chapelle Laennec". Il informe régulièrement les riverains sur le devenir de la chapelle Laennec.
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) élaboré par la Ville de Paris n'est pas non plus respecté. Nouveau succès de l'association des riverains de l’hôpital Laennec qui demande "que le plan Masse (ndlr : le plan d'aménagement du sol) permette aux habitants de circuler facilement entre les nouveaux immeubles, et que le plan Volumétrie ne dépasse pas la hauteur du monument historique". Elle a depuis été dissoute après avoir trouvé un accord financier avec Allianz en 2009. C'est la fin de 8 années de procédures coûteuses. Les travaux vont pouvoir démarrer.

En janvier 2011, l'Evêché de Paris confirme que la chapelle n'a pas été désacralisée.
En mars 2011, les familles des Hommes qui ont fait l'Histoire de France dont les sépultures reposent dans la Chapelle Laennec envisagent d'ester en justice.
En juin 2011, les travaux démarrent.

Les derniers rebondissements

Début décembre 2012, les familles remarquent que la sacristie du XVIIe siècle a été démolie. "Une erreur humaine" reconnaît Allianz qui daterait de la fin 2011 et qui était jusque-là passée inaperçue.
Le 11 décembre 2012, un accident de chantier braque de nouveau les feux de l'actualité sur le site.
Fin décembre 2012 : le dernier-né des permis de construire modificatif, accordé par la Mairie de Paris et autorisant la modification de "l'aspect extérieur" de 2 bâtiments totalisant 2 000 m², est découvert par les riverains.
Janvier 2013 : La Cogedim demande à rencontrer les associations de patrimoine et les familles.
Les associations et les familles demandent également à être reçues par le groupe Allianz pour évoquer la restitution au public de la Chapelle Laennec, un bien imprescriptible et inaliénable.
Les travaux du site Laennec doivent durer jusqu'à la fin 2013.

Laennec : l'actualité 2013 promet d'être riche.
La Chapelle Laennec et un nouveau bâtiment construit dans l'esprit architectural du XVIIe siècle.
La Chapelle Laennec et un nouveau bâtiment construit dans l'esprit architectural du XVIIe siècle.

La maquette du site présentée au public en 2010 - Photo : TDP.
La maquette du site présentée au public en 2010 - Photo : TDP.

Interview d'Arlette Vidal-Naquet du Comité Laennec - Turgot

Paris Tribune : Bonjour Madame Arlette Vidal-Naquet *
Arlette Vidal-Naquet : Bonjour Paris Tribune

Paris Tribune : Vous faites partie du Comité Laennec-Turgot...
Arlette Vidal-Naquet : Oui !

Paris Tribune : Quelle est l'actualité de ce comité en 2013 ?
Arlette Vidal-Naquet : L'actualité est en plusieurs chapitres...

On peut démarrer sur la démolition de la sacristie : le groupe Allianz reconnaît qu'il y a eu erreur humaine. Elle sera reconstituée, réhabilitée comme au XVIIème.
Nous sommes également interpellés par un bâtiment qui est à la Croix du Sud, tout en bout, qui doit être réhabilité comme au XVIIème, qui sera reconstruit et là nous sommes très étonnés parce que déjà la construction est plus élevée que la Croix de Jérusalem.
Et nous avons aussi, si vous voulez, l'accident sur le chantier, en mi-décembre, où il y a eu un ensevelissement d'ouvriers, dont un ouvrier très grièvement blessé, et on ne sait pas, nous ne savons pas s'il est décédé ou pas.
Nous avons la Cogedim qui s'est..., qui nous a contacté pour que justement nous puissions nous rencontrer.
Et nous souhaiterions également, puisque cette chapelle est la chapelle de la discorde, que le groupe Allianz puisse également rencontrer les familles, rencontrer l'ensemble des associations qui s'intéressent au devenir de cette chapelle qui est toujours cultuelle. Cela nous a été confirmé par l'Evêché en janvier 2011.
Elle a été vendue par erreur, encore une erreur, et des sépultures existent, ce sont les hommes qui ont fait l'Histoire de France qui y reposent.
Et nous n'acceptons absolument pas l'idée qui nous semble intolérable que pour des manifestations culturelles, ces sépultures soient piétinées.
Donc il y a un problème.
Et nous souhaiterions que le groupe Allianz ait conscience que dans toute la France, les nouveaux propriétaires respectent le droit du patrimoine inaliénable et imprescriptible, que ce soit à Avignon, à Marseille, à Dôle, à Lille où il y a l'Hôtel-Dieu Gantois **... les propriétaires savent et respectent le droit du public.
Et ça il faut absolument que ce groupe, qui est un groupe important, puisse entendre et écouter ce que représente le droit du patrimoine.
Nous sommes toujours arc-boutés, nous avons plus de 12 000 pétitionnaires qui sont intéressés, non seulement en France, en Europe mais dans le monde entier.
Nous avons un comité de soutien avec des personnalités fantastiques, aussi dans le monde entier. Il y a un comité de soutien au Brésil.
Que doit-on faire de plus pour pouvoir faire entendre raison à ce groupe Allianz, qui est un groupe, le groupe Allianz connu et reconnu dans le monde entier, qui fait des choses somptueuses, mais le droit du patrimoine le groupe Allianz devrait savoir ce que c'est !
Voilà, je pense que j'ai fait le tour de la question. C'est David contre Goliath, c'est le pot de terre contre le pot de fer, mais sachez que nous sommes arc-boutés et que nous ne lâcherons pas ce combat.
C'est un combat patrimonial pour les générations futures, le patrimoine veut dire quelque chose.
Même ce groupe, ou le pouvoir, l'argent, la politique, le profit, aient ce mépris du patrimoine... Non, ce n'est pas possible.


Paris Tribune : Vous parliez d'exemples en métropole, en France, dans ces villes il s'agit de la même situation ? La vente d'un hôpital, d'une chapelle...
Arlette Vidal-Naquet : La vente... la vente... la vente d'hôpitaux et par exemple à Lille ** c'est un hôtel qui a été construit et à la place justement d'un hôpital. Il y a vraiment de magnifiques réalisations qui ont été... le droit du patrimoine, le droit du public a été respecté...
Donc c'est tout à fait normal que ce soit en plein coeur de Paris par un groupe aussi important qu'Allianz... c'est... c'est... nous ne... nous n'arrivons pas à comprendre.
Pour nous, cette situation est intolérable et insupportable.


Paris Tribune : Bon, bien, écoutez, merci beaucoup Madame Vidal-Naquet
Arlette Vidal-Naquet : Je vous en prie... la suite au prochain numéro...


*Arlette Vidal-Naquet est par ailleurs présidente de l'association Cherche-Midi Qualité de Vie dans le VIe arrondissement.

**L'ancien hospice Gantois à Lille a été transformé en hôtel de luxe : la reconversion de l'hôpital en hôtel préserve la lisibilité de l'ancien bâtiment, et la chapelle, totalement réhabilitée, est accessible aux visiteurs et aux clients de l'hôtel. Des séminaires sont organisés dans l'ancienne salle des malades.




Vaea Devatine
Journaliste tahitienne. Formations universitaires modestes, en droit, en sciences sociales... En savoir plus sur cet auteur

Commentaires
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28.Posté par josephine le 09/02/2013 22:22 | Alerter
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je suis une petite fille et je ne comprends rien à ces histoires de grandes personnes, même mes parents ne peuvent pas m'expliquer pourquoi on détruit de belles choses qu'on remplace par une caserne grise ; je suis très fière de pouvoir écrire ce que je pense dans un journal

27.Posté par pilote de chasse le 04/02/2013 12:15 | Alerter
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La présidente, elle est chouette !

26.Posté par Jasmine D. Salachas le 02/02/2013 01:38 | Alerter
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Merci de ce combat ... nous recevions des échos à l'échelle nationale grâce à François Chaslin, sur France Culture / Metropolitains / mais aujourd'hui, combien de citoyens sont informés de la dilapidation de leur patrimoine aux profits d'intérêts privés ?
Merci de vos efforts.

25.Posté par Geoffrey Hare le 31/01/2013 22:37 | Alerter
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Laënnec vu d’outre-manche.

J’ai appris à aimer Paris passant une année comme doctorant à la Cite Internationale Universitaire. On dépendait beaucoup des services du CROUS. Le resto-U Mabillon jouissant à l’époque d’une piètre réputation, je préférais déjeuner à la Fac de médecine, où mes voisins de table m’apprenaient tout un nouveau vocabulaire, dont le mot « auscultation » et le nom de l’inventeur du stéthoscope, un certain Laënnec.

Le nom de Mabillon n’était pas inconnu à nous autres doctorants en lettres ou en histoire. Jean Mabillon était – est toujours – reconnu comme le premier historiographe du monde moderne, celui qui, au 17e siècle, a établi les principes d’analyse des documents historiques. Nous savions tous la réputation sans pair des Français dans l’étude de l’histoire et le respect de l’archive. On était là pour ça ! On parlait de « culture historique » chez les Français, de la grande place de l’histoire dans la vie quotidienne autant qu’intellectuelle, l’environnement matériel et patrimonial des Français en étant le témoin.

Le gouvernement français, par ses ministres de la Culture, se vante toujours de l’importance qu’il attache au patrimoine, de Malraux, en passant par Jack Lang, jusqu’à Frédéric Mitterrand (2010) :

« Je forme le vœu que ces 27e Journées européennes du patrimoine donnent à chacune et à chacun le plaisir de découvrir, d’admirer et de partager la richesse patrimoniale unique de notre pays, et qu’elles nous permettent de toujours mieux habiter ces lieux de mémoire, que nous faisons vivre au présent et léguerons à notre tour aux générations futures.» [ http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/]

Tout cela pour expliquer pourquoi j’ai été choqué d’apprendre que, dans un pays et dans une ville construits sur des valeurs attachant une telle importance à l’histoire et au patrimoine, quelques passionnés du 6e et du 7e arrondissement, devenus des milliers d’usagers du blog http://laennec.blogs.com/, ont dû lutter pendant plus de dix ans et luttent encore pour maintenir un accès public à la chapelle de l’ancien hôpital Laënnec abritant les tombes du cardinal de La Rochefoucauld et de quatre générations des Turgot. Pourquoi les pouvoirs publics et les autorités municipales ne sont-ils pas intervenus tout de suite pour faire respecter un monument historique?

Outre-manche, ces noms sont connus comme importants au 17e et 18e siècles. Turgot le grand économiste libéral, spécialiste des finances publiques, ami d’Adam Smith et grand homme d’état sous Louis XVI, que j’ai étudié pendant mes cours d’histoire de France. C’est bien son nom que porte le prix du meilleur livre de l’année sur l’économie, jury présidé en 2011 par la Ministre de l’Economie et des Finances.

J’apprends maintenant par cet excellent article avec l'entretien avec Mme Vidal-Naquet sur l'affaire Laënnec que la sacristie du 17e siècle a été démolie par erreur ! Où va la France ?

Dr Geoffrey Hare, retraité universitaire britannique.

24.Posté par Florence le 31/01/2013 19:07 | Alerter
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Bravo pour votre combat tout à fait légitime, il est important de préserver notre patrimoine culturel (ainsi que notre patrimoine naturel). Tous deux sont bien en danger.

23.Posté par Fabienne le 28/01/2013 00:45 | Alerter
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Quand les enjeux financiers balaient tout obstacle sur leur passage. Le patrimoine est démoli, pourtant il est bon de construire le futur en gardant de solides racines...
C'est grave. Heureusement que certains veillent.
Le comité Laënnec et le groupe Allianz, c'est un peu l'histoire de David et Goliath... Merci de ne jamais baisser les bras, j'aurais plaisir à retrouver la chapelle Laënnec, bientôt...

22.Posté par Jean-Pierre le 27/01/2013 23:09 | Alerter
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« L’incarnation du passé dans le patrimoine architectural constitue un environnement indispensable à l’équilibre et à l’épanouissement de l’homme». Cette phrase est extraite de la Charte Européenne du Patrimoine Architectural adoptée par le Conseil de l’Europe. La mienne est extraite du bons sens commun qui vise à soutenir tous les "acteurs" qui se battent pour une noble cause : dénoncer-préserver-transmettre-léguer une partie "visible" et "vivante" du patrimoine parisien. Avec acharnement s'il le faut et en toute cordialité.
La raison doit triompher = je soutien en conséquence ce collectif vaillant.

21.Posté par Xavier Dorlac le 27/01/2013 20:10 | Alerter
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UN COMBLE ! C’est insensé que cet hôpital dédié aux nécessiteux au dix septième siècle devienne un lieu privatisé, un bunker à l’américaine au vingt et unième siècle pour des gens riches et qu'en plus le public n’ait pas le droit de circuler dans son patrimoine. Il ne faut pas prendre des gens pour des imbéciles, cela suffit ! Non seulement on nous vole notre patrimoine mais en plus on n’a plus le droit de circuler dans ce qui nous appartient. DE QUI SE MOQUE-T-ON ? Il y aura donc une circulation et un gardiennage pour le public Bunker, alors que cette circulation et ce gardiennage devrait être pour l’ensemble du public. L’ETAT, LE MINISTÈRE DE LA CULTURE, LA VILLE DE PARIS SE DOIVENT DE NOUS RENDRE CE QUI NOUS APPARTIENT. NE NOUS PRIVEZ PAS DE NOTRE PATRIMOINE.

20.Posté par odile lafaurie le 26/01/2013 20:38 | Alerter
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Lorsqu'en 2001 les Talibans ont détruit les statues des Bouddhas de Bâmiyân cela a provoqué - à juste titre - un énorme tollé. C'était tout un pan de culture que s'effondrait. Et aujourd'hui il nous faudrait rester silencieux face à ce qui se passe sur le site Laënnec ? Là aussi il est question de mémoire, de culture.
Souhaitons qu'enfin la raison se fasse entendre pour sauvegarder ce coin de Paris.
Courage et merci aux vaillants combattants du collectif.

19.Posté par NAUDIN Claude le 24/01/2013 17:51 | Alerter
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Cette histoire qui dure depuis si longtemps est vraiment scandaleuse...Habitants du quartier, nous souhaitons pouvoir avoir accès à cette chapelle qui fait partie de notre patrimoine et nous devrions pouvoir rejoindre les jardins de la rue de Babylone depuis la rue de Sèvres.. Rendons la ville à ses habitants plutôt que de créer des îlots fermés inaccessibles aux voisins !! Bravo Arlette !

18.Posté par mélanie le 22/01/2013 22:47 | Alerter
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moi aussi j'habite le 7° et je vais au lycée Victor Duruy, je me sens très concernée par l'histoire de la chapelle, j'aime bien l'idée que des personnes dont on parle dans les livres d'histoires soient enterrées là tout près, j'ai toujours pensé que j'avais de la chance d'habiter un endroit chargé d'histoire et il devient un ensemble de HLM de luxe, Paul a raison, c'est dégoûtant !

17.Posté par Paul de la Londe le 22/01/2013 20:18 | Alerter
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J'habite le 7ème tout près de l'hôpital Laennec, je suis en terminale. Mes amis et moi nous suivons sur Paris Tribune sur d'autres sites web l'actualité de cet hôpital qui a disparu en 2000 . Nous sommes très impressionnés par la transformation du quartier. Nous souhaiterions pourvoir aller dans la chapelle pour assister à une messe, nous recueillir également. Et par dessus tout il nous semble important que nous puissions traverser ce futur lieu. Il ne doit pas être coupé du public, c'est dégoûtant de l'envisager ainsi.

16.Posté par brun le 19/01/2013 23:40 | Alerter
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Tout à fait d'accord avec vos propos ! J'espère que "David" aura gain de cause !

15.Posté par Caillette Jean-Claude le 19/01/2013 11:03 | Alerter
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Quand j’entends parler de faits aussi incroyables et navrants que le sort futur de la chapelle Laennec, je me demande à quoi sert l’institution des monuments historiques si ce n’est pas de défendre la conservation, mais également la destination collective des lieux.
Si je comprends bien, la chapelle va être « sauvegardée », avec, en partie, des fonds d’Etat, pour le seul bénéfice d’intérêts privés qui vont dénaturer le lieu.
Avec Arlette Vidal-Naquet, sauvons le patrimoine au profit de tous !
Jean-Claude Caillette

14.Posté par MARELLE le 18/01/2013 16:46 | Alerter
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bravo arlette vidal naquet, il faut défendre notre patrimoine les promoteurs doivent arrêter de faire n'importe quoi

13.Posté par Norbert Cot le 18/01/2013 16:03 | Alerter
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Le comité Laennec mérite notre soutien et nos encouragements. Quoi de plus légitime que de défendre le patrimoine national à Paris, dans un lieu prestigieux chargé d'histoire, lorsqu'il est mis à mal par des intérêts particuliers gloutons et insensibles !

12.Posté par Micheline kottis le 18/01/2013 13:20 | Alerter
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"A la suite de vos articles et interview d'Arlette Vidal-Naquet et impliquée en tant qu'ethnologue, je déplore toute perte du Patrimoine pour ce qu'il apporte d'irremplaçable à la compréhension des sociétés et à leur histoire.
Si le patrimoine est "imprescriptible et inaliénable" c'est aussi valable pour la chapelle Laennec et la prise de position ferme et indignée du Comité Laennec-Turgot face au promoteur Allianz doit être appuyée et encouragée.

Nous sommes tous concernés par la culture y compris les promoteurs. Si la réputation d'un lieu et d'un édifice chargés d'histoire leur crée des devoirs, elle les valorise aussi et leur rapporte certainement plus en fin de compte que les procédures interminables et la réprobation du public et des média.
S'entendre selon le Droit n'est-il pas de l'intérêt bien compris de tous ?"

11.Posté par François Lebert le 17/01/2013 17:15 | Alerter
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les faits sont graves, bravo Arlette Vidal-Naquet,!

je soutiens complètement votre combat !!!

10.Posté par portillo chantal le 17/01/2013 16:59 | Alerter
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Ne nous est-il pas arrivé,
à tous,
d'avoir un moment de tristesse, un moment de douleur, un moment trop difficile pour affronter la lumière ou le crépuscule qui arrive et ne pas savoir où se poser ? et ce jour-là, presque par hasard, on entre dans un lieu doux, où on peut s'asseoir et se taire, sans crainte des regards. Ici, on ne vous demande rien, on accueille ce que vous êtes ce jour-là et les autres jours. Par hasard aussi, vous baissez les yeux et sous vos pas, une pierre plate, un nom, un peu effacé, mais qui vous indique avec tant de force qu'un homme est venu un jour se reposer, que sa présence fait signe et vous en êtes réconforté.
Les chapelles, et tout ce qu'elles contiennent, sont les derniers lieux, gratuits, le luxe absolu dans nos sociétés de l'efficacité. Elles n'appartiennent vraiment à personne. Elles sont pour tous.
Comment ne pas s'insurger, comment ne pas défendre ce qui nous constitue pierre après pierre. Les détruire, c'est nous détruire aussi, nous, les enfants de ces hommes couchés sous et dans chaque pierre,

9.Posté par Yvon le Juste le 17/01/2013 10:04 | Alerter
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Mais cela a tout l'air d'un hold up sur un patrimoine !

En passant rue de Sèvres nous avons réalisé l'ampleur du désastre. Pauvre Chapelle, pauvre Fellah. Au XXIème siècle, tout n'est que profit. Quelle tristesse de savoir qu'il faut aux associations qui s'occupent de patrimoine de partir en guerre, que ce soit à Paris, en France, en Europe. Quelle époque.



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