Des mineurs braquent une banque rue Monge

Cinquième Tribune


Cinquième Tribune fait partie des premières rédactions à être sur place à 11h15, peu après que le secteur ait été quadrillé par des officiers du GIPN, à la recherche du troisième braqueur toujours en fuite à l'heure où cet article est écrit.


Mariam Slimani
18 Aout 2009 18:09

Les passants n'en reviennent pas. Les riverains du quartier non plus. Située à l'angle de la rue Monge et de la rue Censier, la succursale de la banque Fortis vient d'être braquée. Il est 10h30 environ lorsque trois jeunes braqueurs pénètrent armés dans l'agence, déclenchant l'alarme automatique. Ainsi alertés, les services de police interviennent aussitôt.
La nouvelle du braquage se répand comme une traînée de poudre chez les journalistes qui affluent des deux côtés de la rue Monge. Les rumeurs les plus folles circulent. Un salarié du restaurant La Comedia dit même avoir entendu un coup de feu ; une information que corrobore le témoignage d'un habitué de la terrasse d'un café rue Censier. Du côté de la police, c'est le silence complet, et au premier chef le commissaire de police du 5ème arrondissement, arrivé sur les lieux dès 10h50, un peu avant Cinquième Tribune.

Un important dispositif se déploie alors dans le quartier. Au sol, des officiers du GIPN en gilet par balles prient les passants de ne pas entrer dans le périmètre de sécurité sur une partie de la rue Monge.
Dans les airs, un hélicoptère survole le secteur pendant plus de 2 heures à la recherche des fuyards.
De source sûre, les trois braqueurs, deux jeunes hommes et une jeune femme, dont certains sont mineurs, tiennent en joug les quatre employésde banque pendant près de trois quart d'heure avant de réussir à s'enfuir, les mains vides.

Deux d'entre eux courent en direction du Square Adanson situé à moins de 100 mètres de la banque. Un square qui n'est autre qu'une impasse. Les agents de la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention), coupant à travers les immeubles, n'ont alors aucun mal à les interpeller. Le troisième malfaiteur, toujours en fuite, reste introuvable.
A 15 heures la zone est dégagée, laissant place au désarroi des riverains encore sous le choc. Fort heureusement, le braquage n'a fait aucune victime.

Mots-clés de l'article : 5e arrondissement

E riro 'outou i te au / Vous pourriez également aimer / You might also like