Un des cafés où se déroulent des débats publics de proximité
A Paris, le n°6 sur la liste PS (Christophe Girard) et le n°10 sur la liste UMP (Vincent Roger) ont débattu le 9 mars de 19h15 à 20h45 dans la plus pure tradition républicaine : liberté, égalité, fraternité.
Liberté : les 2 élus avaient pris seuls la liberté d’organiser un débat. Egalité : les 2 élus étaient dans un rapport d’égal à égal tout en restant 2 personnes différentes. Fraternité : le débat public entre les 2 élus respectueux l’un envers l’autre devenait source de fraternité. Une démarche qui peut déranger ceux qui croient dur comme fer que pour gagner en politique, il faut à tout prix massacrer son adversaire pour réjouir son propre camp, un champ d’électeurs qu’il faut sans cesse semer et labourer pour récolter des voix, graines de pouvoir.
Si l’on veut faire progresser la démocratie et recharger la carte de crédit politique, les débats publics respectueux sont indispensables. Pour les organisateurs, nul besoin de gros investissements (un café suffit) mais de l’énergie, du temps et une indépendance économique vis-à-vis de la vie politique. Les français devraient avoir la possibilité d’écouter et de comprendre les opinions et projets politiques à la source pour se forger leur propre opinion. A deux jours du 1er tour des régionales, sans qu'aucun programme des partis politiques en lice pour la présidence de région n'ait été distribué dans les boîtes à lettres, rares sont ceux qui savaient où des débats de proximité pluriels et républicains se tenaient. Le fait à qui ? Certainement pas celui des électeurs qui ne sont pas que des vaches à lait-voter (allez voter).
Liberté : les 2 élus avaient pris seuls la liberté d’organiser un débat. Egalité : les 2 élus étaient dans un rapport d’égal à égal tout en restant 2 personnes différentes. Fraternité : le débat public entre les 2 élus respectueux l’un envers l’autre devenait source de fraternité. Une démarche qui peut déranger ceux qui croient dur comme fer que pour gagner en politique, il faut à tout prix massacrer son adversaire pour réjouir son propre camp, un champ d’électeurs qu’il faut sans cesse semer et labourer pour récolter des voix, graines de pouvoir.
Si l’on veut faire progresser la démocratie et recharger la carte de crédit politique, les débats publics respectueux sont indispensables. Pour les organisateurs, nul besoin de gros investissements (un café suffit) mais de l’énergie, du temps et une indépendance économique vis-à-vis de la vie politique. Les français devraient avoir la possibilité d’écouter et de comprendre les opinions et projets politiques à la source pour se forger leur propre opinion. A deux jours du 1er tour des régionales, sans qu'aucun programme des partis politiques en lice pour la présidence de région n'ait été distribué dans les boîtes à lettres, rares sont ceux qui savaient où des débats de proximité pluriels et républicains se tenaient. Le fait à qui ? Certainement pas celui des électeurs qui ne sont pas que des vaches à lait-voter (allez voter).