Marie NDiaye : Prix Goncourt 2009

Paris Tribune.fr


Un prix qui va lui permettre d'élargir son cercle de lecteurs et c'est tant mieux.


4 Novembre 2009 06:01

Trois Femmes puissantes Éd. Gallimard (Blanche), 2009, trois récits, trois femmes qui disent non. Il a déjà atteint les 155 000 exemplaires, soit dix fois plus que les ventes de ses précédents livres. Norah, Fanta, Khady Demba se battent pour préserver leur dignité contre les humiliations que la vie, des vies déchirées entre l’Afrique et la France. Marie NDiaye parle ici des migrations et des questions d’appartenance. Un livre bien en phase avec l'actualité politique !

Née à Pithiviers en 1967, elle obtient une bourse de l'Académie de France dont elle est pensionnaire pendant un an à la Villa Médicis à Rome. Elle reçoit le Prix Fémina en 2001 avec son ouvrage Rosie Carpe. En 2003, sa pièce de théâtre intitulée "Papa doit manger" connaît un énorme succès à la Comédie française.
Son style est d'être proche des personnages mis en scène et sa vision de la réalité est fragile. Marie NDiaye se défend d'être une intellectuelle. Elle habite un village dans une campagne assez isolée, une vie somme toute très ordinaire. Elle fait montre de son style épuré dans "Mon coeur à l'étroit", fatiguée de faire des phrases extrêmement complexes, difficiles d'un point de vue syntaxique. Ca elle sait faire et elle n'a plus rien à prouver de ce point de vue là. Comme libérée, elle est passé à autre chose. Au Prix Goncourt 2009.



Journaliste, coordinateur des articles sur les informations générales. En savoir plus sur cet auteur
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