Perdus dans les carrières de Paris

Le récit des policiers du groupe d’intervention et de protection de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC).


Anciennes carrières de Paris : 35 policiers mobilisés pour retrouver 3 disparus depuis 48 heures.


29 Juillet 2011 17:42

Plan d'ensemble des anciennes carrières de Paris - Octave Keller, Les carrières sous Paris, 1896.
Le 27 juillet 2011, à 13h30, 35 policiers du groupe d’intervention et de protection de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) sont envoyés dans le réseau des anciennes carrières de Paris : ils viennent d’être saisis de la disparition d’une jeune femme de 22 ans et de deux hommes de 24 et 25 ans, ceux-ci ont pénétré dans le réseau le 25 au soir et n’ont pas reparu.

6 groupes de recherche sont constitués et gagnent les profondeurs parisiennes depuis différents accès de la rive gauche se déplaçant selon des axes nord-sud et est-ouest. A cette profondeur, aucun réseau – radiophonique ni téléphonique – ne passe, les points de situation ne peuvent être effectués qu’à l’occasion de remontées dans des puits.

A 15h30, une des équipes signale la découverte d’un document laissé par les disparus indiquant la date du jour, l’heure : 6h30, qu’ils se sont effectivement égarés et qu’ils se dirigent vers le sud.

A 15h55, un autre groupe regagne la surface avec les trois rescapés, ils ont été trouvés dès 15h15, à l’est du réseau…

Ils sont en bonne santé mais l’un d’entre eux est en état de choc. Ils expliquent être descendus à cinq lundi soir, ivres, ils se sont alors séparés, et bien que la jeune femme se soient vantée de connaître les lieux, elle a fini par se perdre avec ses deux amis, les deux autres retrouvant l’air libre sans problème.

Si à leur tour, ils ont pu quitter les entrailles de la terre, ce n’est pas sans avoir été verbalisés. Ils risquent en effet jusqu’à 135 euros d’amende.

Le dernier groupe de policiers est remonté à 17h30, l’issue des opérations ne pouvant leur être communiquée qu’au fur et à mesure des prises de contact.

Source : Service de la communication de la préfecture de police de Paris.



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