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Police municipale à Paris : Anne Hidalgo lance un appel d'offre sur la sécurité des Parisiens

La Maire de Paris revient en conférence de presse sur son projet d'audit avant la création ou pas d'une police municipale à Paris.


La Maire de Paris insiste sur l'audit sur la sécurité de Paris, objet de voeu de l'opposition au conseil de Paris de juillet. Dans sa présentation à la presse, Anne Hidalgo oscille entre audit et diagnostic, deux choses bien différentes.


2 Juillet 2018 - 11:58
     

Conférence de presse avec Anne Hidalgo avant le début du conseil de Paris de juillet © VD / PT
Conférence de presse avec Anne Hidalgo avant le début du conseil de Paris de juillet © VD / PT
Le cahier des charges est en cours de finalisation. L'appel d'offre va être lancé "dans les jours qui viennent". L'objet : une police municipale. Il y a ceux qui sont "pour", ceux qui sont "contre".

Anne Hidalgo trouve que son service de communication n'a pas assez parlé de son "travail sur un audit sur la sécurité des Parisiens", en lien avec le Préfet de police de Paris. 

Dans sa présentation à la presse, la Maire de Paris oscille entre audit et diagnostic, deux choses bien différentes :
"Je souhaite qu'on se pose les bonnes questions. A Paris, il y a une police nationale. Il y a maintenant 3.300 agents que j'ai souhaité récupérer pour s'occuper des incivilités au quotidien. Il reste que dans une ville comme Paris, il y a des risques, des menaces - je pense bien sûr à la menace terroriste - à ce qui relève de l'ordre public géré au niveau national, et puis il y a ce qui est traité à l'échelle locale par nos équipes par la lutte contre les incilivités. J'ai souhaité qu'on puisse faire un point très précis pour des raisons "évidentes" : 

Il y a des sujets sur lesquels on voit que ça ne fonctionne pas suffisamment bien.

Quand on voit ce qui se passe à la Goutte d'Or avec notre impossibilité d'obtenir sur la question des mineurs isolés Marocains, qui sont une particularité, ce ne sont pas des réfugiés ou des migrants... Ce n'est pas le débat sur les migrants et les réfugiés, ce sont des enfants des rues, qui ne sont pas que à Paris, ils sont à Brest, à Toulouse, à Stockholm, à Bruxelles, dans d'autres capitales européennes.

Quand je vois la difficulté que l'on a à essayer de trouver des solutions qui ne relèvent pas du tout des brigades anti-incivilités, puisque là, on est confronté à des situations extrêmement lourdes, graves, problématiques. J'ai du écrire deux fois au Premier Ministre et au Ministre de l'Intérieur. Il y a eu de très nombreuses réunions pour essayer de trouver des solutions.

Donc quand on est confronté à des sujets qui, à l'évidence vraiment posent la question du lien entre équipes locales et police nationale, et il y a aussi bien sûr la question des touristes, de la façon dont on les protège, de nos quartiers populaires, la façon dont on protège les habitants, qui souvent, quand il y a des problèmes, ont du mal à trouver un écho, non pas que les policiers ne voudraient pas venir, la commissaire du 18e est une femme remarquable et elle le dit mieux que moi, elle est en manque d'effectifs, elle est en sous-effectif et elle le dit beaucoup mieux que moi ;

donc l'idée, c'est de poser un audit indépendant de la Ville de Paris qui nous permettent de renseigner la question de la sécurité des Parisiens mais en partant des Parisiens, pas en partant d'un débat institutionnel. Le débat institutionnel doit découler du diagnostic qu'on va faire. Donc on va faire ce diagnostic à partir de cet audit. Et c'est sur la base de ce diagnostic que les uns et les autres auront à se positionner pour effectivement ensuite défendre les idées qui sont les leurs. 

Personnellement, je pense qu'il faut que les choses soient plus claires dans la relation avec l'Etat, plus clair au sens de la répartition des compétences et que nous soyons en mesure s'il faut aller vers une police parisienne. Je n'y suis pas du tout opposée mais alors pas du tout opposée. Tout comme je ne suis pas opposée du tout à l'armement d'une police parisienne, ça c'est ma conviction profonde au moment où je vous parle. Mais avant de prendre des décisions, je veux qu'on aie un diagnostic, que ce diagnostic soit connu des Parisiens, partagé et porté par celles et ceux qui y mettront leur conviction, leur proposition.

L'audit ne passe pas en conseil de Paris. Je vous en parle parce qu'il y a des voeux... c'est normal, cela fait partie des sujets qui doivent être débattus au conseil de Paris.

J'avais eu l'occasion d'en parler mais je n'ai pas vraiment l'impression que tout le monde ait compris parce qu'on a peut-être pas beaucoup insisté non plus sur cet audit et les raisons de cet audit mais je voulais vous redire pourquoi cet audit, et d'où ça part en terme de conviction : de volonté de ma part de renseigner le débat pour que ce soit un débat à partir d'éléments objectifs et pas seulement "je suis pour", "je suis contre", "j'y crois, "j'y crois pas", "ils disent juste", "ils disent faux", ce qui est quand même une façon un peu habituelle d'engager les débats publics, mais qui n'est pas la meilleure façon d'apporter de l'information aux Parisiens pour que eux-mêmes puissent aussi se déterminer par rapport à cette question, parce que c'est une question sur laquelle je pense qu'ils auront à se déterminer, d'une façon ou d'une autre.

L'audit est quasiment rédigé en terme de cahier des charges et il va être lancé.

C'est ce que l'audit nous permettra de savoir. L'audit va être lancé. Ce sera un audit indépendant. Ce n'est pas nous qui allons le mener. Ce n'est pas une inspection générale de la ville, ce n'est pas quelqu'un de nommé par moi pour le porter.

C'est un audit, donc cahier des charges, donc appel d'offres, donc ça veut dire que des équipes vont répondre à cet appel d'offres. Elles seront sélectionnées selon les règles bien évidemment de transparence relative aux appels d'offres.

Elles travailleront et elles apporteront leurs analyses, elles auront accès à tout, avec le Préfet de police qui, bien sûr, était non seulement informé mais il nous a accompagné dans cette démarche, dans l'élaboration du cahier des charges. Il la trouve d'ailleurs très justifiée. C'est très important.

On est à un moment où il y a moins de moyens partout.

Il y a moins de moyens sur la police nationale, soyons clairs, il y a moins de moyens dans les collectivités territoriales, même si nous on a mis beaucoup de moyens sur la question des incivilités, puisque ça fait partie des trois secteurs sur lesquels j'ai dit, depuis 2014, que je continuerai à recruter, envers et contre tout : petite enfance, propreté et sécurité. J'ai des idées un peu fixes, et il vaut mieux de temps en temps.

Il y a beaucoup moins de moyens partout.

Il y a des situations qui sont de nature, ou exceptionnelle, ou qui poussent à mettre en place des dispositifs hors droit commun. Je pense à ce qui se passe à la Goutte d'Or, lorsqu'on est confronté à des campements, etc etc, où lorsque, dans une capitale très touristique, il y a beaucoup beaucoup de personnes qui viennent et elles sont des cibles pour un certain nombre de personnes malveillantes. 

Donc, il y a, dans une capitale comme Paris, une vie quotidienne et des éléments qui relèvent, soit de moments un peu particulier, soit des thématiques qui nécessitent des moyens exceptionnels. Et forcément, il faut, et ça se passe très bien avec le Préfet de police. On discute et on travaille vraiment très très bien avec les équipes.

Mais forcément, on voit bien les limites de l'exercice dans lequel on est, même si le système dit de co-production de la sécurité, tel qu'on l'a vécu pendant 15 ans et qu'on l'a porté pendant 15 ans, est un système efficace et performant.

Je préfère être à ma place que dans un débat comme on l'a vu à Nice après les attentats sur "qui est responsable" de la police municipale ou de la police nationale. Une chose est sûre, le travail qui est fait entre le préfet et moi-même fait que nous ne nous sommes même pas posés cette question et qu'on n'a pas été dans ce débat qui, de fait, n'était pas un débat très digne pour nos concitoyens.

Ce système que nous avons est un système performant, mais c'est un système qui doit être questionné, et notamment parce que les moyens ne sont plus tout à fait les mêmes et que la pression, elle, elle est très forte. Et c'est le moment je pense adéquat, pour pouvoir poser un regard lucide, clair et transparent, c-à-d pas que pour nous, j'aurais pu faire faire un rapport qu'on nous communique , je veux que ce soit transparent et porté à la connaissance des Parisiens.

Anne Hidalgo, conférence de presse avant le début du conseil de Paris dans sa séance de juillet 2018.

Il est dommage pour les agents de la Ville et les finances de Paris que l'audit et le diagnostic ne soient pas menés par la Ville elle-même. Le montant de cet appel d'offres lancé au début des vacances d'été et les conditions demandées devraient être bientôt connus, de même que le nombre d'offres déposées.


 

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Vaea Devatine
Journaliste tahitienne. Formations universitaires modestes, en droit, en sciences sociales... En savoir plus sur cet auteur

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