Propreté et sécurité sont les deux rêves des Parisiens

Texte participatif sur ParisTribune.info


Sales, les rues, où pourtant l'eau coule à gros bouillons dans les caniveaux.


Gaspard Grognard
2 Juin 2012 13:48

À Paris, ville merveilleuse, rêve de nombre d'étrangers, qui, parfois économisent pendant de longues années, pour, un jour, venir voir ce Paris.

Et quand ils arrivent, que voient-ils ? Des rues, places, avenues, espaces verts et boulevards, recouverts de papiers, d'ordures en tous genres qui stagnent là depuis la nuit des temps. Jamais ramassées et entassées en amas, sur lesquels il est tentant d'y ajouter son « obole » en y jetant ses propres déchets.

Qui vérifie ?

Si, ces visiteurs, étonnés, mais toujours à l'émerveillement de la beauté de cette ville, décident de traverser une voie, ils doivent le faire en faisant bien attention à tous ces « franchisseurs » de signaux de sécurité. Certains utilisateurs d'engins roulant ne voient que des feux verts, des sens jamais interdits et trouvent normal d'emprunter tous les lieux comme espaces qui leur sont réservés.

Nos visiteurs sont perdus, pas de problème, de nombreux passants peuvent les renseigner. Hélas, les Parisiens, ne sont pas toujours enclins à « perdre leur temps» pour aider des gens qui « ne comprennent pas le français », surtout que ces gens pressés eux, ne parlent que cette langue.

Quand enfin, ils trouvent une âme compatissante, souvent, elle n'est pas du quartier et ne sait pas lire un plan. Pas de problème, un agent de la sécurité, un policier, un surveillant, ou quelqu'un de ce genre va les renseigner. Hélas, personne de ce type à l'horizon.

Parfois, bien que les trottoirs soient sales et jonchés de détritus, il faut faire de grandes enjambées pour franchir des ruisseaux constitués par l'eau que coulent sans discontinuer dans les caniveaux, partiellement obstrués par des rouleaux de vieux sacs de toile.

Ah, Paris, merveilleuse ville !

Hôtel de Ville de Paris.
Et enfin, ces personnes qui nous font l'honneur de venir nous voir et nous apporter leurs devises, décident de rouler avec un véhicule, ils doivent supporter les embouteillages sans fin, et subir les insultes des autres roulants qui ne comprennent pas qu'on puisse hésiter à démarrer dès le feu vert ou qu'un trou dans le flot des véhicules se présente.

Ah, l'élégance parisienne !


Texte participatif :
- 2 avril 2012 d'Alexi B. : Saletés cour Napoléon.



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