Salles de shoot : un tir mal ajusté

L'une des journalistes de la rédaction de Paris Tribune donne son avis sur les salles de shoot.


En plein mois d'août, pendant les vacances gouvernementales, la polémique sur les salles de shoot bat son plein dans les médias.


Garance Hacker
12 Aout 2010 16:12

Le débat n'est pas encore clôt que l'on croit déjà à l'ouverture de ces salles. Elles permettraient d'encadrer médicalement les drogués dans la prise d'héroïne ou de crack. Se piquer peut être dangereux et l'encadrement empêcherait les menaces de contamination (Sida, MST..) ou les risques d'overdose.
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Un projet lancé en décembre 2009 par Jean-Marie Le Guen, député et médecin devenu le Monsieur Santé de la ville de Paris. Sur son blog, aucune information n'est donnée sur le sujet ("drogues" dans le moteur de recherche : "Introuvable - Désolé mais ce que vous cherchez n'est pas disponible ici"). Un projet également soutenu par la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

Or, mettre un drogué dans un lieu sécurisé et l'encadrer dans sa consommation c'est l'inciter à continuer. Comment les politiques peuvent-ils permettre la création d'un lieu de consommation de drogues illégales ? Il existe déjà des lieux pour aider ces personnes : hôpitaux, cliniques, centres... Les cures de désintoxications dont on ne sait pas vraiment quels bénéfices en tirent les drogués, les politiques le savent-ils eux mêmes ? Par exemple, on ne connaît pas le montant des dépenses de fonctionnement des salles de shoot.

Pourquoi ne pas donner ce budget aux laboratoires de recherche et aux hôpitaux ?
Avons-nous la certitude qu'en encadrant l'usage de la drogue, les drogués seront guéris ?



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