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Stéphane Gisclard magnifie la femme libre

A voir à la Galerie Estadès Place des Vosges à Paris jusqu’au 28 mai 2017


Un artiste peintre inspiré par les années folles d’hier et de demain.


22 Avril 2017 - 12:25
     

Vous aimez l’art. Vous aimez les femmes. Vous aimez la Femme. Alors vous aimerez Gisclard.
Stéphane Gisclard Femme © DR / Paris Tribune.
Stéphane Gisclard Femme © DR / Paris Tribune.

Stéphane Gisclard Dolce Vita © DR / Paris Tribune.
Stéphane Gisclard Dolce Vita © DR / Paris Tribune.

Stéphane Gisclard magnifie la femme libre

Elle est là, sous vos yeux, présente dans la toile. Saisi, vous avancez le bras, avec vos doigts la toucher. Elle vit.
 
La femme libre, audacieuse, sensuelle, déterminée, séductrice, soumise, ambitieuse, autoritaire, sexuelle ; la femme dans toute sa féminité ; la femme dans tous ses rôles ; la femme prête à tous les jeux, tous les plaisirs, tous les défis ; la femme magnifiée est l’héroïne fascinante de l’œuvre de Stéphane Gisclard.
 
Toujours la même et toujours différente, elle passe, en laissant des traces par les tableaux, de Paris à Moscou, de Chicago à Vegas, de Londres à New York, de Monaco à Rome, de capitale en capitale, partout.
 
Est-ce pour cela que des œuvres la révèlent aviatrice ou bien parce qu’elle s’envole seule ou avec des amis, des hommes et des femmes, élégants comme elle, raffinés et décomplexés ?
 
Elle aime le luxe, elle est le luxe. Champagne, des bulles dans la tête, des rires qui fusent, c’est la fête. L’orchestre, des musiciens l’accompagnent, pas toujours. Les scènes sont variées mais en permanence, cela swing.
 
Cette femme assume ce qu’elle est. Elle sait ce qu’elle veut. Danseuse de cabaret, fille de port, elle s’est débarrassée des limites de la bienséance des bienpensants. Et, elle s’en moque par un rire que l’on entend en regardant la toile. Il y a de la sonorité dans l’œuvre joyeuse de Stéphane Gisclard, en ce début de XXIe Siècle si sinistre.

Stéphane Gisclard Paris New York © DR / Paris Tribune.
Stéphane Gisclard Paris New York © DR / Paris Tribune.

Stéphane Gisclard, inspiré par les années folles d’hier et de demain

L’artiste a besoin d’autant de liberté que cette femme si présente, si réelle et tellement imaginaire. On créé, on aime, on projette des fantasmes. Mais ces fantasmes ont un corps, un support. Ils se nourrissent de rencontres et d’expériences solitaires ou plurielles. Il suffit de rentrer et de se promener dans les tableaux.
 
Le temps où nous emmène Stéphane Gisclard est le temps des années folles. C’est le temps où seule l’ivresse, l’étourdissement, la fuite peuvent rendre la vie supportable. Car autour, ceux-là, les hommes et les femmes qui vivent dans ses toiles, savent que l’ombre s’étend, que la chute donne le vertige, qu’il ne reste que les plaisirs éphémères et la volonté d’être, malgré tout.

Certains se sentent plongés dans les années 30, dans l’art déco, dans une suite inédite et secrète de Métropolis. D’autres perçoivent un monde futuriste. Les derniers, peut-être les plus observateurs, savourent les moments de bonheur que transmet l’artiste.
 
C’est vrai que la femme casquée, par sa coiffure, parfois brune, parfois rousse, parfois aux cheveux verts ou bleus, en tenue de cocktail, de soirée, de métal évoque l’art déco vers 1930 ou un siècle plus tard, une ambiance années 2030.
 
C’est une femme de ces époques. Elle a des formes, une poitrine et des seins qui font penser à un 90 ou 95 C. Elle les met en valeur, par des tenues et dessous plus ou moins dénudés et en diverses matières. Pas d’anorexie chez les Gisclardiennes. Par leur classe, par leur choix, elles peuvent être mannequins. Elles font la mode. Chacune à hâte d'illuminer votre chez vous où vous pourrez vous perdre avec elle...
 
« Moi, je la désire chez moi ! » confie un admirateur du peintre.

Stéphane Gisclard, un parcours et une technique

Né en 1966 à Béziers, Stéphane Gisclard est dans sa maturité créatrice. Il faut des années pour tailler et polir sa pierre c’est à dire maîtriser son talent pour réaliser son oeuvre. Passé par les beaux-arts à Paris en 1985-1986, il s’affranchit de l’éducation encadrée. Il tâtonne. Il s’essaie. Il se forme. C’est le chemin traditionnel.  Il est tenté par la voie de l’abstraction puis du cubisme. Il conservera de cette période une capacité à intégrer de la géométrie dans ses tableaux.
 
Un tournant de sa carrière est son passage par une école de restauration d’art en 1997. Il s’initie sur des tableaux du XVIIIe et du XIXe Siècle. Par l’enseignement, par son travail, par ses restaurations, il découvre et apprend des techniques anciennes. Il va évoluer. Il se dirige vers la peinture figurative et s’imprègne de l’art déco. Sa première femme, Anne, est une source d’inspiration. Il habite dans le sud. Il aime le port de Sète. Il travaille. Il travaille encore. Il réalise des pastels. Ce sont souvent des œuvres préparatoires pour une toile. Des portraits, des hommes de caractère, des marins, des hommes aisés, des femmes ; la femme qui réussit ce qu’elle entreprend, la femme qui ne s’encombre pas de préjugés, la femme moderne. Des situations, des lieux, des ambiances, son talent se déploie.
 
Il ne peint plus sur des toiles vierges et blanches. Il prépare le support et répète des pratiques ancestrales qu’il adapte à son art. Aujourd’hui, il utilise un fond rouge. Cela participe à la chaleur qui se dégage de certaines œuvres, au delà de l’aura de l’héroïne. Il maîtrise le clair-obscur, les contrastes. Il y a du mystère. Que vont décider les personnages ? C’est l’interrogation du chanceux spectateur qui désire, peut-être, à défaut d’intégrer la scène, d’en être aussi, pour la suite, le voyeur.
 
Stéphane Gisclard est connu. Il a intégré des collections privées en France mais aussi aux Etats Unis, en Grande Bretagne, en Russie, en Allemagne, en Suisse et même en Asie. Sa cote monte. Il est encore achetable pour des amateurs éclairés.

Venez découvrir ses œuvres exposées tous les jours à la Galerie Estadès située 17 Place des Vosges dans le 4e arrondissement de Paris.
Stéphane Gisclard et les animatrices de la galerie Estadès à Paris © DR / Paris Tribune.
Stéphane Gisclard et les animatrices de la galerie Estadès à Paris © DR / Paris Tribune.

"Les capitales du monde"
Oeuvres de Stéphane Gisclard
Galerie Estadès de Paris
17 Place des Vosges 75004 Paris
Du 21 avril au 28 mai 2017
Tous les jours de 11h à 13h et de 14h30 à 19h
www.estades.com

Stéphane Gisclard, artiste peintre © DR





Journaliste, coordinateur des articles sur l'histoire, culture et politique, ventes aux enchères. En savoir plus sur cet auteur

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