Yves Pozzo di Borgo : "C'est pénible que la majorité s'en prenne au gouvernement de cette façon"

Septième Tribune


Lors de la séance du Conseil de Paris du 24 novembre, le président du groupe du Centre et Indépendants regrette l'attitude consistant à critiquer la politique du gouvernement en utilisant l'outil de démocratie locale du voeu.


25 Novembre 2009 17:35

Les deux voeux déposés l'un après l'autre par le groupe des Socialistes et Radicaux de Gauche ne sont pas tendres avec les réformes menées par le gouvernement, jugées iniques : celui relatif aux postes d'Assistants de Vie Scolaire (AVS), et celui relatif au soutien à la formation initiale des enseignements du 1er degré.
Yves Pozzo di Borgo.

Si Yves Pozzo di Borgo soutient le premier, il s'oppose au deuxième. C'est peut-être l'ancien bras droit du ministre de l'Éducation nationale en 2005, le soutien à l'élection présidentielle en 2007 d'un autre ministre de l'Education nationale et professeur de lettres classiques, qui parle. Pour l'inspecteur d'académie, le problème des AVS "dépasse le gouvernement" et "tous les gouvernements se sont cassés la figure" sur le sujet. Il appelle néanmoins à le voter. Sur le voeu relatif au soutien à la formation initiale des enseignements du 1er degré, il appelle à voter contre. Car "la réforme ne sera jamais satisfaisante".
Le conseiller de Paris Jean-Baptiste Menguy, du groupe UMP de Paris et Apparentés (UMPPA)qui vote contre aux deux voeux, se montre plus tranchant. Pour le premier, il dénonce "un voeu qui relève de l'Etat et pas de cette assemblée". Pour le second, il questionne : "Pourquoi la gauche n'a pas interpellé les parlementaires de gauche sur le sujet ?" Les deux voeux sont votés et acceptés.


Journaliste tahitienne. Formations universitaires modestes, en droit, en sciences sociales… En savoir plus sur cet auteur
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