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​Il y a 225 ans, la fin de la Terreur

Les trois jours historiques qui permettent à la France d'échapper à la guerre civile.


Le 26 juillet 1794, Robespierre accuse les Comités de la Convention. Mais le 27 juillet, il est mis en accusation ; c'est la chute de Robespierre. Le 28 juillet, c'est l’exécution de Robespierre et de ses complices.


29 Juillet 2019 - 01:25
     

La Terreur s’installe et se développe pendant la Révolution. Elle règne en 1793 et 1794. Elle se caractérise par des exécutions en masse et des violences contre les personnes suspectes. Elle va de pair avec la surveillance des citoyens et les procès expéditifs lorsqu’ils existent. La guillotine fonctionne de manière intensive.

Robespierre est devenu membre du Comité de Salut Public en 1793. Il dirige en despote. Il participe de manière déterminante à l’instauration des lois d’exception, à la répression y compris parmi les révolutionnaires. Il a une écrasante responsabilité dans ce que l’Histoire retient comme étant « la Terreur ».

Le 26 juillet

Le 26 juillet 1794, le 8 Thermidor An II, Robespierre accuse les Comités constitués au sein de la Convention et qui dirigent la République :
 
« Que peut on objecter à celui qui veut dire la vérité et qui consent à mourir pour elle ? Disons donc qu’il existe une conspiration contre la liberté publique : qu’elle doit sa force à une coalition criminelle qui intrigue au sein même de la Convention ; que cette coalition a des complices dans le comité de sûreté générale et dans les bureaux de ce comité, qu’ils dominent ; que les ennemis de la République ont opposé ce comité au comité de salut public, et constitué ainsi deux gouvernements ; que des membres du comité de salut public entrent dans ce complot ; que la coalition ainsi formée cherche à perdre les patriotes et la Patrie. »

Robespierre propose le « remède à ce mal » : il s’agit de « punir », « renouveler », « épurer », « écraser ».

Un député, Charlier, l’interpelle : « Quand on se vante d’avoir le courage de la vertu, il faut avoir celui de la vérité. Nommez tous ceux que vous accusez ! » Robespierre se dérobe.

Le 27 juillet

​A la Convention nationale, l’affrontement.

Le 27 juillet 1794, 9 Thermidor An II, Saint Just, révolutionnaire, ouvre la séance de la Convention. Chacun sait qu’il va soutenir Robespierre, que des arrestations de députés sont proches. Mais des réactions fusent. Saint Just est interrompu. Des députés demandent la parole pour des motions d’ordre (de procédure).

Billaut-Varennes sonne la charge contre « l’incorruptible » : « On voulait détruire, mutiler la Convention. (…) Il est infâme de parler de Justice et de Vertu quand on les brave ».
Robespierre s’élance à la Tribune sous les cris « A bas le tyran ! A bas ! A bas ! » 
Il réclame en vain la parole.
La Convention est en effervescence.
Des députés interviennent.
Tallien déclame :
« Si je voulais retracer les actes d’oppression particuliers qui ont eu lieu, je remarquerais que c’est pendant le temps que Robespierre a été chargé de la police générale qu’ils ont été commis. »

Robespierre à la Tribune répond « C’est faux. »
Il est interrompu.
Sa voix décline.
Garnier s’exclame « Le sang de Danton l’étouffe ».
Louchet porte l’estocade : « Je demande le décret d’arrestation conte Robespierre (les applaudissements d’abord isolés s’intensifient dans toute la salle des séances) Ma motion est appuyée : aux voix l’arrestation ! »
Le président de séance la met aux voix, elle est adoptée.
Les députés sont debout : « Vive la Liberté ! Vive la République ! » 
Robespierre murmure : « La République, elle est perdue ; les brigands triomphent. »

D’autres décrets d’arrestation sont proposés et rapidement votés. En tout, cinq députés sont concernés mais aussi le président du tribunal révolutionnaire, les quatre chefs de la Garde nationale de Paris et d’autres encore au sein de la Garde et de l’armée. A cinq heures de l’après-midi, les gendarmes les arrêtent. Mais ils sont ensuite libérés par leurs partisans et portés en triomphe à l’hôtel de ville où ils entreprennent d’organiser une insurrection et de former un gouvernement provisoire.

 A la Convention, on multiplie les ordres d’arrestation et on prend les mesures urgentes :
​« La Convention nationale compte sur le zèle, le patriotisme et la fidélité des sections de Paris envers la République indivisible, et leur défend expressément d’obéir à une municipalité conspiratrice que la Convention nationale vient de mettre hors la Loi. »

Le député Barras et ses soutiens se rendent place de la convention (place de l’Hôtel de Ville). Des troupes se rallient. Ils prennent le bâtiment. Robespierre est blessé à la mâchoire. Est-ce le tir d’un gendarme ou une tentative de suicide, les versions divergent. Il est arrêté avec ses complices. 

Le 28 juillet, les têtes tombent

Le lendemain, le 28 juillet 1794, le 10 thermidor an II, les têtes tombent. Le député Dubois-Crancé rend hommage à la sagacité de Marat qui lui a confié à l’époque du jugement de Louis XVI en désignant Robespierre :
​« Tu vois bien ce coquin là ? Cet homme est plus dangereux pour la Liberté que tous les despotes coalisés. »

La Révolution se poursuit sous d’autres formes.
Un vent d’apaisement balaye la France. Elle vient d’échapper à la guerre civile généralisée.
La Terreur est terminée.



 







Journaliste, coordinateur des articles sur l'histoire, culture et politique, ventes aux enchères. En savoir plus sur cet auteur

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