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Les enjeux de la table ronde à Paris sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française

Une enquête de Mā'ohi Tribune.


Les enjeux de la table ronde sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française les 1er et 2 juillet 2021 à Paris.


30 Juin 2021 - 23:00
     

Edouard Fritch président-maire de la Polynésie française - Conférence de presse à Tahiti le 24 juin 2021 sur la table ronde sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française - photo service de communication de la présidence.
Edouard Fritch président-maire de la Polynésie française - Conférence de presse à Tahiti le 24 juin 2021 sur la table ronde sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française - photo service de communication de la présidence.
La table ronde sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française est acceptée par le Président de la République, Chef des Armées, suite à un courrier du 11 mars 2021 du Président de la Polynésie française. Une bombe, encore, est lâchée sur internet le 8 mars 2021 dans l'article « L’héritage empoisonné des essais nucléaires dans le Pacifique  » deux jours avant la sortie du livre « Toxique : Enquête sur les essais nucléaires français en Polynésie ». 
 
J'ai souhaité attirer votre attention sur le désarroi profond que suscite la publication de ces études et sur l'attente légitime qui en découle de voir l'Etat apporter des clarifications sur cette situation (...) J'estime que l'Etat a un devoir de vérité et de justice vis-à-vis des Polynésiens.
 
Edouard FRITCH, président de la Polynésie française depuis le 12 septembre 2014 et maire de la commune de Pirae sur l'île de Tahiti depuis le 28 mars 2014, président du parti politique Tapura Huiraatira depuis février 2016, ancien vice-président de la Polynésie française, ancien député, ancien président de l'Assemblée de la Polynésie française.

Toxique le livre choc sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française - 192 pages - 15 € (11,99 € en e-book). Disclose fait aussi un appel aux dons pour ses enquêtes.
Toxique le livre choc sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française - 192 pages - 15 € (11,99 € en e-book). Disclose fait aussi un appel aux dons pour ses enquêtes.

Les auteurs du livre Toxique

« Toxique » est un livre de 192 pages publié le 10 mars 2021 aux éditions PUF. Il est co-écrit par Sebastien Philippe et Tomas Statius, suite à une enquête de Disclose et Interprt, en collaboration avec le programme Science & Global Security de l’université de Princeton aux États-Unis.

Sébastien Philippe est titulaire d'un doctorat en génie mécanique et aérospatial à l'université de Princeton. Il a passé six ans dans le Program on Science and Global Security, un programme anti-nucléaire qui « lutte pour construire un monde plus sûr et plus pacifique ».

Tomas Statius est journaliste au quotidien Libération, et collaborateur au site web d'investigation Disclose, auteur du livre « Toxique ». Il explique ce qu'ils ont voulu faire. Cela se résume en cinq mots : « on a réestimé cette dose », comme il le déclare au micro du FORUM du média Suisse RTS à la sortie du livre.
 
On a réestimé les doses qu'auraient pu recevoir les populations civiles en Polynésie et on arrive à la conclusion suivante : selon nos estimations, la population aurait été exposée deux à dix fois plus que le Commissariat à l'Energie Atomique et l'armée française ne veulent bien le dire. Ce travail, on l'a mené avec un scientifique qui s'appelle Sébastien Philippe qui travaille à Princeton (...) C'est ce à quoi notre enquête conclut.


Interrogé sur la preuve scientifique du lien qui existerait entre les maladies énumérées et les essais nucléaires de la France, Tomas Statius répond :
 
Il n'y a pas d'accord scientifique sur le lien épidémiologique entre l'exposition au rayonnement ionisant et la survenue de cancers dans la population de manière générale. En revanche, la France reconnaît depuis 2010 une liste de maladies (...) comme pouvant être potentiellement liées. Et donc, c'est ces maladies là qu'on voit fréquemment dans la population polynésienne.

Il répond à une autre question : Mais est-ce qu'on peut dire que la France a délibérément négligé les populations locales ? 
 
C'est un élément qui apparaît dans notre enquête menée avec Disclose (...) Evidemment il y a des éléments qui montrent que la France a négligé les populations civiles. Je vais vous donner un exemple : le 2 juillet 1966, le premier essai de cette campagne se déroule sur l'atoll de Mururoa, Aldebaran. Et qu'est-ce qui se passe ? Le nuage arrive au bout de quelques heures sur une île des Gambiers. Et quelques jours plus tard, un médecin arrive sur place pour examiner la contamination. Et ce qu'il écrit noir sur blanc c'est qu'il faut cacher la réalité à la population polynésienne pour ne pas perdre leur confiance. Ces éléments de mensonge est évidemment présent dès le premier jour des essais.

Une autre question : Mais pourtant il y a eu des enquêtes qui ont été nombreuses, ça fait polémique ces essais nucléaires de la France en Polynésie, est-ce que la France a menti, est-ce qu'elle a essayé de masquer l'impact réelle de ces essais ? 
 
Encore une fois, nous, ce qu'on a fait, c'est qu'on a réestimé cette dose. Ce n'est pas absurde et cela a d'ailleurs déjà été le cas qu'il y ait une réestimation de la dose reçue par les populations civiles. Il y a une première contamination qui a été faite au moment des essais (...) et on a essayé de voir à combien, à quel niveau les populations civiles ont été contaminées. Cette estimation a été refaite en 2006. Nous, ce qu'on propose, c'est de faire une nouvelle estimation. Voilà.

Pour réestimer les doses reçues par la population civile en Polynésie française, les auteurs s'appuient sur l’exploitation de « 2.000 pages d’archives déclassifiées », obtenues par les associations de défense des victimes des essais nucléaires, et « de centaines d’heures de calculs et des dizaines de témoignages » sur les conséquences des essais atmosphériques en Polynésie française.

Le site disclose.ngo publie également une « plate-forme interactive unique en son genre associant la modélisation 3D et la visualisation de données complexes. Cet outil permet pour la première fois de reconstituer l’histoire cachée de trois des tests atmosphériques parmi les plus contaminants de l’expérience nucléaire française en Polynésie. Les essais Aldebaran (1966), Encelade (1971) et Centaure (1974) »https://moruroa-files.org
 

Une bagarre de mesures

Des vétérans des essais nucléaires en Polynésie française ne partagent pas la réestimation des doses par Tomas Statius, les scientifiques de Princeton, et de Disclose etc. Ils s'insurgent de cette bagarre dans la mesure de la radioactivité : le millisievert ou mSv.
Le millisievert est l'unité utilisée dans le domaine des très faibles doses, sur une période d'un anLa limite légale d'exposition à la radioactivité en France est de 1 mSv, sachant que la radioactivité propre à chaque corps humain s'élève à 0,25 millisievert.
 
En France métropolitaine, une personne reçoit en moyenne 4,5 millisieverts par an (mSv/an). Près des deux tiers de l’exposition sont liés à des sources naturelles et plus d’un tiers aux examens médicaux dont bénéficie la population française.
 
En situation d’urgence radiologique, le niveau de référence de 100 mSv peut être porté à 500 mSv, exceptionnellement dans le cadre d’opérations de secours visant à sauver des vies humaines, empêcher de graves effets sanitaires radioinduits ou empêcher l’apparition de situations catastrophiques.


Pour les vétérans, il est donc évident qu'il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de millisievert pour chaque personne. Ce qui leur fait dire que le calcul de millisieverts doit être purement et simplement supprimé car il est incalculable. 
 
Comment peut-on savoir qui a été irradié à tel ou tel endroit, donc il faut que cette idée du millisieverts soit supprimée, ça ne veut rien dire, c'est idiot, incalculable pour l'époque, et encore moins maintenant. Bien sûr, il existe une décroissance de la radioactivité, tout dépend des "zébulons" les radionucléides. Il en existe 20 principaux dont la durée de vie varie entre 15 jours et 24.000 ans pour le plutonium 239. Par exemple, l'iode 131 a une durée de vie très courte, mais ce "zébulon" se fixe immédiatement au niveau de la thyroïde (...) Le strontium 90 en quelque sorte imite le calcium et se fixe sur les cartilages etc, etc.

Des scientifiques précisent :
 
Le plutonium n'est pas assimilé lors de l'ingestion, il est évacué tout de suite. Le plutonium n'est dangereux que lorsqu'il est inhalé, mais à contrario du plomb, par exemple, il n'a pas tendance à faire des aérosols.
 
Le débat fait toujours débat : après l'accident de Tchernobyl, ceux qui ont cherché des doses sur la ville de Kiev, distante de 130 kms du lieu de l'explosion nucléaire, auraient été « déçus ». Une centrale nucléaire civile fonctionne au plutonium et malgré l'argent et les efforts dépensés pour trouver la présence de plutonium dans la population, avant, pendant et après l'explosion du réacteur nucléaire, aucune trace de becquerel de plutonium n'aurait été retrouvée. Etc, etc, ...
 

L'enquête de DISCLOSE versus ...

Le site disclose.org cite la parution d'un rapport de 620 pages du Pôle Expertise de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en ces termes :
 
Le 18 février 2020, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a publié un rapport très attendu sur « les conséquences sanitaires des essais nucléaires » en Polynésie française. Aux termes de cette étude, les auteurs concluent que les « liens entre les retombées des essais atmosphériques et la survenue de pathologies radio-induites » sont difficiles à établir, faute de données fiables. Et les auteurs du rapport de souligner l’absolue nécessité d’ « affiner les estimations de doses reçues par la population locale et par les personnels civils et militaires ».
Cette demande, formulée par les associations de victimes depuis près de dix ans, fait précisément l’objet de cette reconstitution indépendante. 
 

... versus le rapport du Pôle expertise de l'INSERM

Mais il y a une faute de frappe : le travail du Pôle Expertise de l'INSERM agrégeant 1.150 documents ne date pas du 18 février 2020 mais du 18 février 2021.

Conséquence de cette erreur cumulée à l'absence de communication du travail des chercheurs français, les quatre vidéos de présentation sur Constats et perspectives de l'expertise collectiveContexte socio-politiqueConséquences sanitaires des essais nucléaires  et Méthodes d'estimation des doses et mécanismes biologiques, ont attiré peu de visiteurs sur le site internet de l'INSERM.

Le grand public semble donc être tenu dans l'ignorance de l'existence d'une compétition féroce sur l'énergie nucléaire entre des chercheurs Américains et des chercheurs Français.

C'est bien ce que révèle la sortie du livre Toxique, avec la collaboration du programme Science & Global Security de l’université américaine de Princeton (192 pages s'appuyant sur 2.000 documents déclassifiés par l'armée française) et la publication du rapport du Pôle Expertise de l'INSERM demandé par le Ministère de la Défense français (620 pages analysant 1.150 documents scientifiques) à 20 jours d'intervalle : le 18 février 2021 pour l'INSERM et le 10 mars 2021 pour l'enquête de Disclose (avec une première publiée en ligne le 8 mars 2021).
 

Conséquences sanitaires des Essais nucleaires en Polynésie française - le rapport du Pôle Expertise de l'INSERM le 18 février 2021 - 620 pages - Tarif : 65 € imprimé - Gratuit en PDF en ligne.
Conséquences sanitaires des Essais nucleaires en Polynésie française - le rapport du Pôle Expertise de l'INSERM le 18 février 2021 - 620 pages - Tarif : 65 € imprimé - Gratuit en PDF en ligne.

Une pièce maîtresse de la table ronde ?

Le rapport du Pôle expertise composé d'un groupe pluridisciplinaire de dix scientifiques de l'INSERM devrait être une pièce maîtresse lors de la table ronde sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française qui doit s'ouvrir le 1er juillet 2021 à Paris. Il serait en effet prévu que le directeur général de l'INSERM vienne présenter en personne le rapport aux membres de la délégation REKO TIKA.

Parmi les documents à connaître avant d'aborder la table ronde sur les conséquences sanitaires des essais nucléaires en Polynésie française figurent donc :
 
  • le livre Toxique et sa plateforme interactive en 3D en ligne, « pour reconstituer l’histoire cachée de trois des tests atmosphériques parmi les plus contaminants de l’expérience nucléaire française en Polynésie. Les essais Aldebaran (1966), Encelade (1971) et Centaure (1974) »,
 
  • et le rapport complet du Pôle d'expertise de l'INSERM « Essais nucléaires et santé - Conséquences en Polynésie française » disponible gratuitement en ligne (voir en fin d'article la liste des documents disponibles en téléchargement) et les quatre vidéos de présentation du rapport : 
  1. « Constats et perspectives de l'expertise collective
  2. Contexte socio-politique
  3. Conséquences sanitaires des essais nucléaires   
  4. Méthodes d'estimation des doses et mécanismes biologiques  ».
 

Essais nucléaires américains en Océanie : distance atoll Johnston et les autres îles du Pacifique Sud - capture d'écran Google.
Essais nucléaires américains en Océanie : distance atoll Johnston et les autres îles du Pacifique Sud - capture d'écran Google.

Quid des autres rapports sur les essais nucléaires ?

Environ 2.050 essais nucléaires ont eu lieu sur la planète de 1945 jusqu'à 1998. 

Pour l'amélioration des connaissances scientifiques dans ce domaine sensible, on ne peut que souhaiter une enquête similaire par Disclose et Interprt, en collaboration avec le programme Science & Global Security de l’université de Princeton, sur les conséquences sanitaires des essais nucléaires, inconnues à ce jour, sur l'atoll américain Johnston constitué de quatre atolls situés à 1.327 km au sud-ouest de Honolulu (Hawaii - Etats-Unis d'Amérique).

Aux Etats-Unis,
« l'indemnisation aux personnes malades suite aux essais nucléaires en atmosphère est versée sous forme de capital, est de 50.000 $ pour les membres de la population et 75.000 $ pour les participants. Elle ne prévoit pas la prise en charge de soins (...) Les populations pouvant prétendre au bénéfice du système sont celles qui ont résidé dans les comtés de l’Utah, de l’Arizona et du Nevada précités :  - entre 1951 et 1958, pendant au moins 1 an (pour la leucémie de l’enfant) ou 2 ans (pour les autres maladies susceptibles d’être reconnues) ou  - pendant toute la période du 30 juin au 31 juillet 1962 ». 
 
Etude d'impact - Projet de loi relatif à la réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français - Mai 2009 (page 8).

La République populaire de Chine, dont le Parti Communiste chinois fête son 100e anniversaire le 1er juillet, fait partie des pays les plus réfractaires aux études sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires : ces dernières, inconnues, semblent inexistantes.
 

Ce qu'attend un membre de la délégation REKO TIKA : discussion avec Michel ARAKINO

Michel ARAKINO a été choisi par le président Edouard FRITCH en tant que l'une des personnalités désignées pour participer à la table ronde les 1er et 2 juillet 2021 à Paris. Il s'exprime au micro de Mā'ohi Tribune le jour de la Fête de l'Autonomie le 29 juin 2021, devant le siège de la Délégation de la Polynésie française à Paris. Vingt personnes, dont le président de la Polynésie française, discuteront face à des représentants de l'Etat, de l'administration et d'organismes.
 

Les enjeux sont importants pour la Polynésie française comme pour la France

Parlons franc : la majorité des habitants en Polynésie française n'ont que faire des guerres politiques et économiques entre les grandes nations, et encore moins de la guerre des chiffres sur les doses de millisievert ou autres mesures. La population ne veut pas attendre l'évolution technologique qui permettra de mieux détecter les personnes ionisées afin qu'elles puissent recevoir une indemnisation pour le tort causé à leur santé et à celle de leur descendance.

Pour la grande majorité de la population en Polynésie française, il est un fait que la France a effectué des essais nucléaires pour la recherche civile et militaire et qu'il lui fallait à tout prix les mener jusqu'à leur terme sur son territoire avant de pouvoir passer à des tests en laboratoire. Les applications médicales, notamment, sont immenses. L'une d'entre elles est, par exemple, utilisée au Centre Hospitalier du Taaone : on injecte dans l'organisme une solution à base d'iode et le scanner peut ensuite déceler des problèmes de santé. Cette technologie a été mise au point grâce aux recherches issues des essais nucléaires. 

Les personnes victimes dans leur chair des essais nucléaires ne demandent qu'une seule chose : que la France, dans sa grandeur, assume complètement sa responsabilité et prenne en charge tous les frais de santé ainsi qu'une indemnisation plus conséquente.

Les frais de santé sont actuellement pris en charge de la Caisse de Prévoyance Santé de Polynésie française (la CPS étant l'équivalent de la Sécurité Sociale en métropole). Or, le fonctionnement de la caisse autonome de la Polynésie française est tel qu'il serait préférable pour un malade atteint d'un diabète ou d'un cancer en Polynésie française d'être pris en charge par la Sécurité sociale en France métropolitaine. En effet, contrairement aux résidents en Polynésie française, les soins des personnes malades sur le sol métropolitain sont prises en charge à 100 % par la solidarité nationale jusqu'à la fin de leur vie, quel que soit le montant de leurs revenus. Des personnes de nationalité étrangère présentes en France ont accès à tous ces soins gratuitement, donc pourquoi pas les Français d'Océanie ?

Enfin, la population de Polynésie française ne souhaite pas que les indemnisations soient « marchandées » comme elles le sont au tribunal dans le cas de contestation des montants des indemnisations ; quand les personnes savent comment faire, ce qui n'est pas le cas de tous en Polynésie française.

Les sujets étant nombreux et ardus, il n'est pas impossible que cette table ronde soit la première d'une longue série, et alors qu’aucun argument logique ne peut venir à bout d’une conviction. Pendant ce temps-là, l'horloge tourne pour tous et particulièrement pour les malades.



Pièces jointes en téléchargement :


>>> Liste des membres de la délégation REKO TIKA à la table ronde sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française à Paris :

>>> Etude d'impact (page 8) - Projet de loi relatif à la réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français - Mai 2009 : 

>>> Livre Toxique sur Google Book (aperçu gratuit de quelques pages du livre)

>>> INSERM - Communiqué de presse du 19 février 2021 - Essais nucléaires et santé. Conséquences en Polynésie française - Une expertise collective de l’Inserm :

>>> Rapport complet du Pôle d'expertise de l'INSERM « Essais nucléaires et santé - Conséquences en Polynésie française » :


 

   Autres infos pour avoir des renseignements, des précisions, voire des anecdotes

 




Vaea Devatine
Journaliste tahitienne. Formations universitaires modestes, en droit, en sciences sociales... En savoir plus sur cet auteur


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