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Pas d’ancien ministre à la tête du groupe sénatorial UMP

Le Sénateur et président du Conseil Général de Vendée élu.


Un résultat instructif.


2 Octobre 2014 - 22:16
     

Election du président du groupe UMP au Sénat - 2 oct. 2014 © PT.
Election du président du groupe UMP au Sénat - 2 oct. 2014 © PT.
Paris, 2 octobre 2014 (Paris Tribune) : Les élections au sein du groupe UMP au Sénat révèlent des enjeux de la présidence du parti UMP. Décryptage d’un résultat inattendu.

Deux poids lourds de la politique française, membres de l’UMP et auparavant de formations politiques dont elle est issue, se sont neutralisés et c’est le troisième homme qui n’a jamais eu d’expérience gouvernementale qui l’emporte. Bruno Retailleau devance Roger Karoutchi et Gérard Longuet. Le premier est dans la mouvance de François Fillon, le second dans celle de Nicolas Sarkozy, le troisième a soutenu François Fillon face à Jean-François Copé mais est resté fidèle à l’ancien Président de la République. L’UMP est décidément agitée par des courants qui traverse le parti et les groupes parlementaires. Bruno Retailleau ne doit-il pas avant tout son élection au nouveau Président du Sénat, Gérard Larcher, sur lequel son discours se calque ?

Le Sénateur et président du Conseil Général de Vendée élu

Bruno Retailleau a réussi son pari. Homme de confiance de Philippe de Villiers en Vendée, il s’en sépare en 2010. Deux ans plus tard, il rejoint l’UMP. A 53 ans, il en aura 54 en novembre prochain, c’est un jeune sénateur. Il a de l’ambition. Il annonce qu’il veut sortir le Sénat d’un coma de trois années qui s’est produit de 2011 à 2014. Il aligne pour l’essentiel son discours sur celui du Président Larcher. Il l’emporte au premier tour avec 79 voix au premier tour tandis que les anciens ministres n’en collectent que 39 et 25.

C’est un évident succès pour ce quinquagénaire dynamique. Il y voit le succès des élus des territoires sur les hommes d’appareil. Sera-t-il une étoile montante de l’UMP ? Il possède des atouts. Mais à l’UMP, depuis deux ans, tout est mouvant.

Il convient également d’observer les relations de travail qui seront ou non nouées entre le groupe UMP au sein de l’Assemblée Nationale et le groupe UMP du Sénat pour le processus législatif. Au delà, quelle sera l’entente personnelle entre Bruno Retailleau et son homologue à l’Assemblée Nationale, Christian Jacob.

Décryptage d’un résultat inattendu

L’arithmétique est instructive. Gérard Larcher a gagné la primaire pour accéder au « Plateau » avec 80 voix. Bruno Retailleau en obtient 79. Les concurrents de Gérard Larcher ont obtenus 56 suffrages pour l’un et 7 pour l’autre soit en tout 63 voix. Les anciens ministres qui voulaient accéder à la présidence du groupe réunissent à eux deux 64 suffrages.

La superposition des chiffres incite à penser que l’essentiel des soutiens du nouveau président du groupe dont l’enracinement provincial est connu ont été des soutiens de Gérard Larcher. Un autre indice est que les deux hommes sont considérés comme fillonniste.

Le tandem Larcher Retailleau répond aussi à d’autres critères. Il illustre le lien entre l’Ile-de-France et la province. Gérard Larcher entend présider l’Institution de manière non partisane. Bruno Retailleau se propose d’être actif au Sénat tout en conservant son mandat de président du Conseil général. Malgré les nouvelles technologies, nul n’a le don d’ubiquité.

Le Président du Sénat, s’il souhaite discuter de certains textes avec le Président de la République ou le gouvernement, dans la politique de concertation législative qu’il a implicitement suggérée, pourra plus aisément obtenir la collaboration du nouveau président du groupe UMP que cela aurait été le cas d’un homme politique connu sur le plan national et même international.

Les élections au sein du groupe UMP au Sénat révèlent des enjeux de la présidence du parti UMP

Tenir un parti c’est tenir les investitures pour les élections dans les circonscriptions, que ce soit les municipales, les cantonales, les régionales, les législatives et les sénatoriales. Jacques Chirac l’a toujours su. Nicolas Sarkozy l’a appris de lui. Il l’a mis en œuvre pour gagner en 2007.

Ce qui s’est passé au Sénat, arithmétiquement et politiquement, aujourd’hui et hier, renforce sans doute la détermination de Nicolas Sarkozy à ne pas rester au-dessus des partis. En étant à la tête d’une formation d’envergure, il peut composer une équipe, choisie et fidèle, pour la reconquête du pouvoir.


Mots-clés de l'article : france, ile de france, sarkozy, senat

Guillaume D'Antefeuille
Coordinateur de la rédaction pour les articles d'investigation. En savoir plus sur cet auteur


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