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Les énergies renouvelables : une filière qui assure des emplois sonnants et trébuchants ?

Texte participatif sur les énergies renouvelables et en particulier la filière éolienne offshore.


Les Français en ont assez des promesses fantômes et des déconvenues. On les comprend. Les hommes politiques aussi, sans doute, puisque cela fait un certain temps qu’ils n'osent plus annoncer une hausse de la croissance ou une baisse du chômage. Pour autant, tout espoir s’est-il envolé ? Peut-être fallait-il simplement laisser le temps au Gouvernement de faire son travail de fond. Parmi 34 plans retenus pour une politique industrielle française véritablement efficace, certains livrent leurs premiers fruits. À commencer par le premier de la liste : les énergies renouvelables. Illustration avec la filière éolienne offshore, aux prémices de son déploiement.


Laure
3 Avril 2014 - 11:15
     

La France dispose de tous les atouts pour se distinguer de nouveau sur le marché international : savoir-faire, capitaux - les banques n’étant plus les principales sources de financement, mais bien plutôt les canaux alternatifs tels que les Business Angels ou le crowdfunding -, et infrastructures. Seulement, ces atouts sont localisés, attachés à certaines filières et certaines technologies.

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, s’est laissé le temps de les identifier afin de déterminer les priorités industrielles que devait se fixer la France pour espérer se situer sur un marché de croissance. La Direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) du ministère du Redressement productif, en s’appuyant sur l’expertise internationale du cabinet McKinsey, s’est attelée à la tâche. C’est ainsi que sont nés les 34 plans industriels, dévoilés le 12 septembre 2013 à l’Élysée par François Hollande.

Énergies renouvelables : chef de file de la Nouvelle France Industrielle

480 000 emplois à dix ans pour 45 milliards d’euros de valeur ajoutée, dont près de 40 % à l’export, voilà le potentiel estimé par les experts du cabinet à l’issue de la mise en place de ces différents plans. Un petit coup d’œil au listing révèle que ce sont les énergies renouvelables qui ouvrent la marche. Rien de bien étonnant.

L’énergie est, à l’instar du numérique, un nouvel enjeu fondamental de compétitivité pour les entreprises. Jean-Marc Jancovici a assez montré le lien qui existait entre le PIB et la quantité d’énergie disponible.

Il faudrait peu pour relancer la croissance de l’éolien et du photovoltaïque

Nous le savons, les réserves d’hydrocarbures déclinent. La France mise donc sagement sur les énergies renouvelables, qui peuvent être issues du vent, du soleil, de l’eau, du courant marin, de la biomasse, ou encore de la méthanisation des déchets organiques. Elle dispose de tous les atouts nécessaires à leur développement (des acteurs technologiques réputés, des entreprises dynamiques, des efforts de recherche et développement déjà engagés depuis quelque temps).

Ce sont pour le moment les filières du photovoltaïque et de l’éolien qui sont les plus matures. Même si le panorama des énergies renouvelables 2013, récemment publié par les différents acteurs publics de la filière (RTE, le Syndicat des Énergies Renouvelables, ERDF et l’ADEeF), a révélé qu’elles étaient en mal de croissance, pour des raisons essentiellement juridiques.

La France n’a pour autant pas abandonné l’idée d’en faire des filières d’excellence. L’éolien terrestre dispose de tous les équipements et du savoir-faire nécessaires à son développement, il est simplement question pour le moment de fixer une bonne fois pour toutes les tarifs d’achat de l’électricité issue de cette source d’énergie. La relance du solaire photovoltaïque doit elle aussi passer par la levée de quelques contraintes mineures.

Les éoliennes offshore : un gisement de plusieurs milliers emplois

En outre, si la filière éolienne terrestre connaît quelques ralentissements, la filière éolienne offshore connaît ses premiers déploiements industriels, et autant dire qu’ils sont prometteurs. En 2011, un premier appel d’offres prévoit l’implantation de près de 2000 MW répartis sur quatre sites (qui seront opérationnels entre 2017 et 2019) : Courseulles-sur-Mer, Fécamp, Saint-Brieuc et Saint-Nazaire.

Ce premier appel d’offres s’est rapidement traduit par la construction de deux usines Alstom à Saint-Nazaire, entièrement dédiées à l’assemblage des nacelles et à la fabrication des alternateurs de l’éolienne offshore Haliade 150 d’une puissance de 6 MW. Elles devraient être mises en service courant 2014 et employer environ 300 personnes.

Il est également prévu que deux autres usines seront implantées à Cherbourg, dans la Manche, pour la fabrication des pales et des mâts, et ce dès 2015. Le dossier se concrétise puisque les maires de Cherbourg et de Tourlaville viennent de délivrer les permis de construire de la première usine de pales dont les travaux de construction devraient commencer d’ici quelques semaines. Le permis relatif à l’usine de fabrication des mâts doit être déposé prochainement. 500 postes à la clé.

In fine, le groupe prévoit la création de 1000 emplois directs et 4000 emplois indirects chez ses fournisseurs et sous-traitants dans la filière des énergies marines renouvelables.

EDF Energies Nouvelles n’est pas en reste puisqu’elle implantera également sur le port de Saint-Nazaire sa plateforme pour le montage du parc éolien offshore du banc de Guérande. Cela implique la création de 200 emplois sur la période 2018-2019.

Cette base est aussi susceptible de servir à l’installation du parc au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée), prévue par le second appel d’offres lancé en 2013. EDF a présenté sa candidature, en collaboration avec Alstom et WPD face au consortium GDF Suez/Areva. Si elle remporte cet appel d’offres, elle pourra donc s’appuyer sur les infrastructures construites pour le premier. Celles d’Areva restent encore à l’état de projet.

En effet, Areva a promis la construction d’usines de fabrication d’éoliennes au Havre, mais pour le moment aucun terrain n’a été proprement réservé pour la construction du cluster industriel. Et quand les journalistes essayent d’en savoir plus, le groupe évoque un dépôt de permis « avant la fin 2014 » et précise que « le dimensionnement du permis dépendra des résultats de l’appel d’offres ».

Quoi qu’il en soit, le développement de l’éolien offshore s’accompagne de création d’emplois hic et nunc pour les Français. Il ne s’agit pas de prospectives hypothétiques basées sur des estimations hasardeuses de croissance. Il s’agit bel et bien de chiffres concrets, d’un carnet public de commande pour des chantiers gigantesques et des activités de long terme ainsi que d’usines déjà en cours de construction, opérationnelles dans les prochains mois. La filière des énergies renouvelables commence à prendre forme, et avec elle le renouveau de la croissance française.




Mots-clés de l'article : tribune, énergie



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