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Les Grecs ne resteront pas dans la zone euro à tout prix

Le peuple grec dit non à l'austérité


Endettée, asphyxiée, avec 321 millions de créances soit 177 % du PIB, la Grèce ne veut plus payer. L'Union européenne va devoir opérer un examen de conscience, elle qui a laissé la Grèce vivre au-dessus de ses moyens depuis son entrée dans la zone euro en 2001.


Vaea Devatine et Elodie Châtrain
5 Juillet 2015 - 21:08
     

© fabioberti.it - Fotolia.com
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Le "non" l'emporte avec un peu plus de 60 % des suffrages exprimés à la question :
 
"Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin ?"

Le premier référendum depuis 40 ans est l'oeuvre du gouvernement grec d'Alexis Tsipras. Objectif : que la population grecque refuse la dernière proposition des créanciers du pays, Banque centrale européenne, Union européenne et Fonds Monétaire International. "Trop c'est trop" pour les Grecs qui se défendent d'être contre l'Europe. Les Grecs se disent contre l'austérité. La Grèce a vécu au-dessus de ses moyens pendant de longues années sans maîtriser son économie et les pays de l'Union Européenne ont laissé faire. Aujourd'hui, les Grecs ne resteront pas dans la zone euro à tout prix. 

Le président François Hollande avait pris acte, dans sa déclaration suite au Conseil restreint sur la Grèce le lundi 29 juin 2015, de la consultation du peuple Grec :
"C’est la démocratie et le droit du peuple grec de dire ce qu’il veut pour son avenir".

Le peuple Français n'avait pas eu la même chance le 29 mai 2005 en refusant à 54.68 % le traité établissant une constitution pour l'Europe.
Dans sa déclaration, François Hollande se voulait également rassurant :
"Aujourd'hui, l’économie française est robuste, bien plus robuste qu’il y a quatre ans,
et elle n’a rien à craindre de ce qui pourrait se produire".

S'il est exact que les banques françaises ne courent plus aucun risque grâce à la Banque centrale européenne, les Français et l'ensemble des Européens auront à régler l'ardoise de la Grèce si celle-ci refuse de rembourser ses créanciers. 

Or la Grèce (11 millions d'habitants) n'est plus sous aucun programme d'aide depuis le 30 juin 2015. En votant le 5 juillet 2015 à 60,75 % (chiffres à 20h) contre le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la BCE et le FMI lors de l'Eurogroupe du 25 juin 2015, les Grecs viennent de faire un premier pas vers la sortie de la zone Euro. 




Mots-clés de l'article : alexis tsipras, crise, euro, françois hollande, grèce



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