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Mille et une femmes

Septième Tribune


Aujourd’hui, c’est initiation à la danse orientale à la Maison des associations du 7ème. Deux heures intensives pour beaucoup de premiers pas.


Marie Haddad
24 Juillet 2009 - 18:18
     

Huit élèves, toute génération confondue, sont fin prêtes à suivre le rythme d’Isia, vice trésorière de l’association ODC, le Cercle des Danses Orientales.

Huit femmes pour un huit horizontal

Danser, c’est apprendre à apprivoiser son corps, c’est sentir le poids de chacun de ses membres devenir légèreté. Mais c’est d’abord beaucoup de patience pour exécuter les gestes de base indispensables à tout enchaînement. Les bras prennent leur envol dans des mouvements d’épaules dessinant des serpents dans l’espace. Puis, « on pousse vers l’intérieur et on ramène » les poignets et les mains. Vient alors le « huit horizontal » dessiné parallèlement au sol par le bassin. A force de gestes répétés, les mains et le bassin commencent à se coordonner dans leurs mouvements respectifs. Quelques coups de hanches viennent enfin épicer le tout. Au bout d’une demi-heure, la crispation initiale de certaines se dissipe et laisse place à l’amusement. Tout le monde se prend au jeu : et un, deux, trois, quatre !
Mille et une femmes

Cachez-moi ce bassin que je ne saurais voir !

Alors que tout le monde est dans la danse, on frappe à la porte. Il s’agit de deux hommes membres d’associations différentes souhaitant assister au cours et éventuellement y participer. Le refus d’Isia est immédiat et sans appel. Interloqué, l’un demande : « il n’y a pas de mixité ? », ce à quoi Isia répond : « non, et c’est mieux comme ça ! » Sur le coup, certaines ne savent que penser, mais une élève confie une fois le cours terminé qu’elle comprend mieux la position de sa professeure. Après avoir vécu pleinement le cours, elle juge que cette danse sensuelle aurait pu prendre des airs aguicheurs en présence de spectateurs masculins, et que la décontraction n’aurait pas été la même. Isia confirme, « c’est une danse réservée aux femmes car elle met leurs courbes et leurs formes en valeur. Les hommes ont d’autres danses traditionnelles bien à eux. »
Mille et une femmes

Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Au bout d’une heure de pratique viennent les premiers essoufflements. C’est aussi l’heure de l’implication totale. Certaines vont chercher leur foulard dans leurs sacs et les nouent autour de leur taille pour donner des couleurs à la troupe. « Je sors mon écharpe pour faire un peu de couleur, mais au début je n’osais pas » dit l’une des danseuses. Le temps des premières frustrations arrive également, avec des mouvements de bassin durs à maîtriser pour certaines, en plus de la fatigue. Le ventilateur et les bouteilles d’eau arrivent à la rescousse et le côté ludique reprend rapidement le dessus. Certaines se donnent des conseils entre-elles pour améliorer leur déhanché, d’autres rient d’épuisement et de contentement. Au bout d’une heure et demie, la chaleur corporelle est telle que même le décor oriental est planté, climat désertique à l’appui ! Les enchaînements se font plus naturels et esthétiques, et le rythme y est presque. Ce sont alors des nuées de serpents qui ondulent dans la salle par la force des bras de nos débutantes. Deux heures sonnent. L’épuisement est complet, et la satisfaction totale. Le cours s’achève en étirements pour que le corps se relâche en douceur après ces efforts intensifs. «Aye !», «Ca fait mal !» s’exclament certaines au nom de leurs membres endoloris. Pourtant, dès la musique éteinte, nombreuses sont celles à venir remercier Isia pour sa patience et la solliciter pour prendre des cours. « C’est distrayant, c’est vrai que la musique orientale a un certain charme », « ça assoupli les mains, ça rend plus gracieux et surtout ça met de bonne humeur » confient-elles ravies. Isia explique que la danse s’apprend à tous âges, qu’«elle favorise la souplesse, l’équilibre, la concentration et la mémorisation».
Mille et une femmes

C’est l’heure du thé à la menthe traditionnel et de petites pâtisseries aux amendes, apportées par la directrice de la Maison des associations. Autant dire qu’après un tel effort, c’est comme trouver une oasis dans le désert.





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