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Le ticket de métro a une histoire

L'histoire du ticket de métro de 1900 à nos jours.


Les grandes évolutions du ticket de métro racontées par Grégoire Thonnat, un passionné du Métropolitain parisien.


par Grégoire Thonnat
8 Septembre 2010 - 12:21
     

Objet du quotidien de millions de Franciliens, le ticket de métro de Paris est né le 19 juillet 1900 avec l’inauguration de la première ligne de métro (l’actuelle ligne N° 1). Il a aujourd’hui 110 ans. Avant que l’ère de la dématérialisation ne le fasse disparaître de notre quotidien, voici en quelques lignes les grandes évolutions qu’il a connu et qui ne sont que les reflets de l’évolution des modes de vie des Parisiens et des Franciliens.

Le ticket a de nombreux rôles

C’est tout d’abord un titre de transport pratique, économique et écologique. Il se vend aujourd’hui plus de 500 millions de tickets par an. Il a donc un rôle économique non négligeable, ce qui lui a permis aussi d’acquérir un statut politique. L’évolution de ses tarifs est devenu un enjeu fort lors des campagnes électorales.
Enfin pour les touristes qui visitent notre capitale, il est depuis longtemps une de ses petites icônes que l’on conserve précieusement comme témoignage de son passage dans la capitale. On le voit bien, le ticket de métro est indispensable à plus d’un titre pour des millions de personnes !
Dès son inauguration, la toute nouvelle Compagnie des Chemins de Fer métropolitain de Paris (la CMP) propose à ses voyageurs trois tarifs. Les tickets sont vendus soit à l’unité (l’essentiel des ventes à l’époque) soit en carnet (en format vertical de 30 X 57 mn pour les billets à l’unité et format horizontal de 65 x 30 mm pour les billets de carnet.). Chaque tarif bénéficie d’une couleur distincte : rose pour les premières classe, vendues 20 centimes, crème pour les deuxièmes classe, vendues 15 centimes, vert pour les aller et retour vendus 20 centimes.
(c) Grégoire Thonnat : Carte postale des années 1900 représentant le guichet d’une des premières gares souterraines du métro
(c) Grégoire Thonnat : Carte postale des années 1900 représentant le guichet d’une des premières gares souterraines du métro

En 1910, parallèlement au développement de la CMP, une nouvelle société inaugure son propre réseau desservant un axe Nord-Sud (l’actuelle ligne 12 Maire D’Issy - Porte de la Chapelle et une partie de la ligne 13) donnant ainsi son nom à la compagnie. Les billets Nord Sud qui sont de couleur grise ont un système tarifaire identique a ceux de la CMP. Le Nord-Sud, faute de rentabilité, finira par être absorbé par la CMP en 1930. Les Journées européennes du Patrimoine 2010 fêtent les 100 ans du Nord-Sud en organisant différents événements sur la ligne historique (en savoir plus : Journées européennes du Patrimoine 2010.)
Après 19 ans de stabilité, le prix du ticket de métro connaît sa toute première augmentation de … 5 centimes. Le réseau du métro compte alors déjà dix lignes.
En 1925, afin d’anticiper les augmentations régulières du ticket, un principe « d’alphabet tarifaire » est instauré. A partir de cette date, chaque changement du système tarifaire sera matérialisé par une lettre : A puis B, C, D, etc. Ce principe va durer jusqu'au début des années 1970.
Sous la pression des associations d’anciens combattants de la Grande Guerre, la CMP crée une tarification spéciale « Mutilé de guerre » à l’occasion du passage au tarif D. Le ticket de première est alors à 1,15 francs et à 70 centimes pour celui de seconde. Les mutilés ne paieront leur ticket que 60 centimes.
Le seuil symbolique de 1 franc (ancien !) pour le ticket de deuxième classe est atteint en 1937 lors du passage au tarif F et année de l’Exposition universelle.
En 1939, pour le prix d’un ticket vous aviez alors accès à un réseau comptant 14 lignes et représentant 160 kilomètres de voies.
Les restrictions imposées pendant l’Occupation s’appliquent également au ticket de métro. Afin réduire les volumes de papier nécessaire à sa fabrication, on fait disparaître les carnets de 10 billets au profit de carnets de 5 billets, chacun « valable pour deux 2 voyages ».
En 1941, le trafic de voyageur dépasse le chiffre du milliard de voyageurs transporté ! La disparition quasi totale des voitures particulières et du réseau de bus sont les raisons essentielles de cette forte augmentation. En août 1941, les billets aller & retour sont supprimés au profit de la « carte hebdomadaire de travail », valable pour 12 voyages dont le prix est alors fixé 10 francs. Le métro connaît sa période noire. Il ne faut pas oublier que, même sur le réseau parisien, le statut des juifs promulgué par le régime de Vichy trouve son application : interdiction faite aux juifs d’acheter un ticket de première classe et obligation de ne monter que dans la dernière voiture.
En 1946, le réseau transporte 1,5 milliard de voyageurs, chiffre record à ce jour jamais égalé. Conséquence de ce pic de fréquentation, pour gagner de la place dans les voitures, on supprime la première classe qui sera rétabli deux ans plus tard. En1947, le prix du ticket tarif M en classe unique est de 5 francs.
En 1948 intervient une évolution notable en matière de tarification : on crée la tarification réduite pour les familles nombreuses (la France connaît alors le fameux Baby Boom). C’est un an après qu’est créée la RATP qui hérite d’un réseau de 166 km de voies et comprenant 14 lignes de métro.
En 1958, le changement de tarif est agrémenté d’un changement de couleur : havane pour la deuxième classe et vert pour la première. Le prix du ticket de carnet en seconde passe à 30 francs et à 45 francs pour celui de première.
En 1961, on créé la carte hebdomadaire pour les élèves et les étudiants.
Entre 1967 et 1970, le principe de l’alphabet tarifaire arrive à la fin de son premier cycle. En 1968, une simplification tarifaire intervient pour l’usager : le ticket de métro devient valable dans le bus. Ce changement tarifaire sera matérialisé par la lettre A.
Après des essais à la fin des années 60, on généralise la bande magnétique sur les tickets et l’installation de composteurs automatique à partir d’octobre 1973, ce qui marque la fin du métier de poinçonneur.
En 1975, on crée la Carte Orange. C’est une véritable révolution pour les déplacements dans la capitale. Elle permet un accès illimité, pour un prix fixe, à tous les moyens de transport d''Île-de-France pendant une période donnée.
En 1980, le réseau urbain transporte 1.093.900.000 voyageurs avec 13 lignes et 279 stations représentant près de 200 kilomètres de voies.
La tarification de première classe est supprimée en 1991 pour le métro.
(c) Grégoire Thonnat - Ticket de carnet de 1ère & 2ème classe- format : 60 x 30 mm - 1903
(c) Grégoire Thonnat - Ticket de carnet de 1ère & 2ème classe- format : 60 x 30 mm - 1903

La dématérialisation du ticket commence en 2001 avec le lancement du Passe Navigo. Il est étendu de manière progressive aux porteurs de la Carte Intégrale, de la Carte Imagine ‘R et enfin de la Carte Orange. La dénomination officielle de Carte Orange ne disparaît définitivement que début 2010.
Dans le cadre de la simplification des tarifs, le ticket passe à la couleur violine et prend l’appellation officielle de Ticket T. Il fait son apparition le 1er janvier 2003. Il succède aux billets qui sont alors émis par chacun des transporteurs franciliens. Il permet d'effectuer un trajet en métro, en bus et également dans le RER pour sa partie parisienne.
Le 1er août 2003, son prix pour un plein tarif atteint le seuil symbolique de 1 euro. A cette époque, le réseau du métro compte 16 lignes, 366 stations et 211 km de voies, auquel il faut rajouter le RER.
En 2007 est créé par le Syndicat des Transports d’Ile de France (le STIF) le Ticket t+. Il remplace l'ancien Ticket T, qui ne permettait pas la correspondance entre les diverses lignes de bus. Au 1er juillet 2010, le prix unitaire du ticket de carnet est passé à 1,20 euros.

Pour en savoir plus, en images et en anecdotes historiques : Blog « Petite histoire du ticket de métro parisien » : http://histoireduticketdemetro.blogspot.com/
(c) Grégoire Thonnat : le chemin de fer métropolitain, du mot anglais metropolitan désignant un chemin de fer d'intérêt local, devient le métro
(c) Grégoire Thonnat : le chemin de fer métropolitain, du mot anglais metropolitan désignant un chemin de fer d'intérêt local, devient le métro







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